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Hpv

Publié le 26 juin 2009 par Gayskin59

Les trithérapies ne suffisent pas à bloquer l'apparition de cancers anaux, a montré une étude menée sous la direction de Christophe Piketty, de l'hôpital Georges-Pompidou à Paris. En étudiant les données de la base hospitalière française d'infection par le VIH (gérée par Dominique Costagliola), les chercheurs ont mis en évidence une prévalence de 33,8 cas pour 100 000 personnes en 2003. Et 74 % de ces cancers étaient diagnostiqués chez des gays. Cause de cette affection, le papillomavirus (HPV) qui demeure très virulent, malgré une forte restauration immunitaire. C'est cette très forte prévalence qui explique l'absolue nécessité de dépister le HPV dont près de 80 % des gays séropositifs seraient porteurs. Par ailleurs, une consultation chez le proctologue doit être réalisée au moins une fois par an, à l'instar des femmes chez leur gynécologue. Le cancer anal se situerait en «quatrième ou cinquième position» des cancers diagnostiqués chez les séropositifs, a expliqué Dominique Costagliola à l'APM. Emmanuelle Cosse

source: TETU


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