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Deloitte : l’impact des média sociaux sur la réputation des entreprises

Publié le 05 juillet 2009 par Opinionwatch

Le cabinet Deloitte a récemment publié une enquête sur l’impact des réseaux sociaux sur la réputation des entreprises, dans le cadre de son programme ‘Ethics & Workplace Survey’ initié en 2007 par Sharon Allen.

Social Networking And Reputational Risk In The Workplace - Deloitte Survey (July 09) View more presentations from Opinion Watch.

Damage a company's reputation on social media - Deloitte Survey (July 09)
74% des salariés interrogés s’accordent sur la  grande simplicité de porter atteinte à la réputation d’une entreprise sur les médias sociaux tels que Youtube, Facebook et Twitter. En matière de distinction entre sphères professionnelle et personnelle, 53% des salariés affirment que leurs profils sur les réseaux sociaux ne concernent pas leurs employeurs. D’ailleurs 37% des salariés ne prennent pas en considération ce que pourrait penser leur patron ou leurs collègues en consultant leurs profils, et 34% l’impact sur leurs clients.

Company monitoring social media - Deloitte Survey (July 09)

De leur côté, 58% des dirigeants pensent que les risques liés aux réseaux sociaux devrait être anticipés, mais seulement 15 % confirment que c’est le cas. L’enquête révèle aussi que 55% des entreprises n’ont pas de stratégie de présence définie sur les média sociaux et n’animent pas de profils officiels sur les différents sites. 30% des dirigeants avouent par contre surveiller l’activité de leurs salariés sur les réseaux sociaux.

CEO connected - Deloitte Survey (July 09)

On retrouve donc sensiblement les mêmes constats que dans l’étude Risky Business : Reputations Online publiée en juillet 2008 par Weber Shandwick, à savoir une adoption des technologies poussée par les usages personnels alors que les organisations ont du mal à en tirer les conséquences et à intégrer ce risque de réputation online dans leurs stratégies opérationnelles. D’un côté, les salariés font preuve d’une grande décomplexion sur les média sociaux et ne prennent pas toujours la mesure de leurs agissements; le cas de Dominos Pizza vient nous le rappeler. Pourtant, près de 10% d’entre eux avouent avoir assisté au licenciement d’un collègue en raison de comportements inappropriés sur Internet au cours des 6 derniers mois. De l’autre, les dirigeants n’ont pas clairement identifié les opportunités d’un déploiement élargi de leur entreprise sur les réseaux sociaux. Sur ce point, l’enquête menée par ÜberCEO sur l’activité online des 100 patrons des plus grandes entreprises américaines est assez édifiante.


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