Boa

genre: nanar monstrueux (interdit aux - 12 ans)
année: 2002
durée: 1h35

l'histoire: La nouvelle Alcatraz, une prison aux confins de l'Antarctique, accueille toutes sortes de prisonniers. A la suite d'une expérience, des scientifiques réveillent un serpent préhistorique, géant et amateur de chair humaine.

La critique de Eelsoliver:

Qui se souvient de Dean Cain? Quelqu'un dans la salle? Pourquoi personne ne lève la main? Alors, je répète ma question: Qui se souvient de Dean Cain, bordel?
Bon, toujours personne... Pour ceux que ça intéresse, on se souvient de Dean Cain dans la série télévisée Superman. Oui, c'était le grand niais au sourire lobotomisé.

Depuis, l'acteur n'a pas fait grand chose et il faut bien penser à bouffer et à payer son loyer à la fin du mois. Pour cela, il n'existe pas 36 solutions.
Perdu, cet acteur (enfin... acteur...) se voit contraint et forcé d'accepter toutes les bouses qu'on lui propose. Dean Cain est donc le héros de Boa, un énième film de serpent géant et ravageur.

Sauf que dans Boa, le serpent fait carrément 100 mètres de long (je vous jure que c'est vrai!) et qu'il a évidemment un appétit vorace.
Dean Cain se retrouve alors dans une prison paumée aux confins de l'Antarctique, la nouvelle Alcatraz (rires!). Déjà, le scénario ne tient pas la route une seule seconde.
Et une fois de plus, on retrouve ce bon vieux script, écrit 100 000 fois, autour d'une expérience qui a mal tourné et qui a réveillé un serpent très méchant.

Boa est évidemment un nanar. Inutile de préciser que la créature pue les images 3D saccadées à plein nez et que l'on est face à une série B fauchée.
Voilà donc des nouvelles de Dean Cain. On serait alors presque heureux de savoir qu'il a disparu de la circulation et du cinéma hollywoodien.
En attendant, il pollue nos écrans dans ce genre de production infame.

note: 04/20