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Industrie musicale et psychologie inversée

Publié le 30 septembre 2009 par Ledjam
" -Vas-y écoute mon album, c'est 18€
- pffff Ok, je fais chauffer eMule "
" - Vas-y écoute mon album, tiens je te le donne
- heu... t'es sûr ? Parce que j'ai 2€, là. Ca me fait plaisir"
C'est pas plus compliqué que ça. La recette a déjà couvert de louanges (et de livres sterling) Radiohead avec In_rainbows, Girl Talk s'y met pour Feed the Animals. Petite subtilité ici, contrairement aux oxfordiens qui ont appliqué la règle du prix libre de façon ultra-stricte, on est quand même encouragé à monter un peu les enchères.
- tout en mp3 bien encodés entre 0 et 5$
- de beaux fichiers FLAC + un mix bonus entre 5 et 10$
- tout ce qu'il y a au-dessus + la version boite pour 10$
- chez votre grande surface préférée : 26$. Parce qu'il est en promo lancement.
Et je rappelle que si tu veux payer zéro, ben tu peux payer zéro.
Industrie musicale et psychologie inversée
La base irréductible des fans hardcore choisira de bien rémunérer la musique, d'autant plus si on les récompense avec des petits goodies. Les autres payeront pas cher mais payeront probablement un peu quand même rien que pour ne pas avoir eu à se galérer pour trouver du piraté correctement encodé. Les derniers vont pouvoir découvrir de la bonne musique sans aucun risque ni engagement.
Au final, une diffusion des oeuvres sous Creative Commons claire et maîtrisée, des musiciens qui gagnent leur vie, des mélomanes heureux, quelque soit leur degré d'appréciation de la musique acquise.
Et tant que l'industrie de la musique ne se sera pas enfin remise en question, ces initiatives marginales continueront à bénéficier d'une promo plus que positive.
En plus Girl Talk, c'est super bien.
Feed the animals via Ufunk

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