Ces derniers jours, c’est la Chiracomania… Le premier tome de ses Mémoires « Chaque pas doit être un but » (citant Goethe) est un succès et le contenu correspond bien au personnage : faisant fi du style, c’est du texte, dense, décrivant les différentes étapes de cet animal politique unique qui a œuvré sous Pompidou (son maître) , Giscard (qui s’en prend plein la tête) et Mitterrand (pour lequel il oscille entre respect et méfiance).
On ne découvre pas grand-chose, mais on a plutôt la confirmation que Chirac est un pragmatique avant tout, qui travaille pour l’intérêt de la France. Cela ne l’excuse pas d’erreurs bien sûr, mais qui n’en ferait pas ? Méfions-nous des jugements rétroactifs…
Surtout, Chirac apparaît comme un mec increvable, infatigable, toujours prêt à batailler, à faire, à agir, à se bouger et ce, pour sa carrière mais surtout, pour la France. En ce sens, il est un véritable soldat de la République.
On apprend aussi qu’il en bavé : entre l’Algérie, sa fille, ses batailles politiques, l’homme doit avoir le cuir dur, tanné.
Et surtout, on découvre sa grande culture spécialisée (Asie) et sa conception de la chose publique : c’est autour de l’homme que les modèles de société doivent se construire, pas l’inverse. C’est, pour le simple lecteur que je suis, le principal enseignement que je tire de ce premier tome à tous égards passionnant.
Oui, Chirac est assurément un serviteur de l’intérêt général, de la République Française, au-dessus des intérêts catégoriels et en ce sens, cela annonce un grand président de la République, ce que nous verrons dans le second tome…
François
Jeu de briques
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Pacman
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