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Spun

Publié le 02 mai 2010 par Olivier Walmacq

Ross, un chômeur de 20 ans qui vient de rompre avec sa petite amie, traîne dans la maison de son dealer, Spider Mike. Un jour, il rencontre Cook et sa petite amie strip-teaseuse. À la suite de cette rencontre, il s'embarque dans une aventure de trois jours, dans le milieu de la drogue et de l'immoralité.

                                                   La critique de Swiffin

Bonjour à tous (ou Iaorana comme on dit chez moi), c’est un immense honneur de vous partager cette 1ère ligne de co…Euh, de vous partager ma 1ère critique sur le blog. Merci encore de m’avoir accepté parmi vous.

Bon ne tardons pas, passons aux choses sérieuses.

Nombreux sont les films ayant pour thème l’univers de la drogue, ceux qui reste en mémoire sont bien sûr Requiem for A Dream, Las Vegas Parano et Trainspotting (je n’ai pas vu ce dernier).

On peut dire que le 1er long métrage de Jonas Akerlund fait partie de cette catégorie.

En effet, son montage lent/speedé et ses visions hallucinatoires au fil des shoots fait penser au film d’Aronofsky ou bien, dans un autre style, à John Waters pour son aspect trash et provocant.

Cependant, Spun a tout de même son identité propre. Loin d’être sérieux et moralisateur mais plus dans le ton comique (limite la drogue c’est trop d’la balle !) On se souviendra de ce film pour ces fameuses séquences en animation où le jeune héros (Jason Schwartzman) nage à l’intérieur du vagin d’une strip-teaseuse et une scène de sexe entre le mec, une meuf et des porcs ! (Non non, c’est pas des blagues !)

Les acteurs sont la plupart hilarants notamment John Leguizamo et l’acteur incarnant le personnage fan de Black Metal, aux look improbable qu’est Frisbee ou bien encore les 2 flics junkies.

A noter la présence de Mickey Rourke en fabricant de came (3 ans avant un grand rôle dans Sin City), la récemment décédée Brittany Murphy en Streap-teaseuse et une apparition de Rob Halford des Judas Priest en vendeur de sex shop homo.

Mais le film est dépourvu de scénario lequel on nous montre au fur et à mesure, divers personnages plus ou moins liés entre eux avec des péripéties foutraques. On croirait que le réalisateur s’est pris une bonne dose et à écrit toute l’histoire à l’arrache sans aucun fil conducteur sans interêt même. On pense à cette scène où le toxico séquestre sa copine de soirée, menotée sur le lit, totalement nue avec une musique forte, déraillant, afin que l'on n'entende pas ses hurlements.

Le film est difficilement racontable tant on alterne de personnages en personnage même si au final, tout s'imbrique et s'explique. L'humour gras est omniprésente sans atteindre le degré American Pie.

En tout cas, ne pas s’attendre à être ému par la trame scénaristique, vous êtes prévenus !

Pas un grand film, certes mais un film (de drogués) essentiel et représentatif de ces films de genre qui gagnera de la notoriété au fil du temps. On entre ou pas dans le trip ! Allez, une p’tite ligne pour fêter ça ?

Note: 15/20


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