Magazine Société

The US road of American musics

Publié le 20 mai 2010 par Arsobispo

Je ne suis pas un inconditionnel des Stones. La voix nazillarde de Jagger m’insupporte. Cela ne m’a quand même pas empêché d’adorer, il y a près de 40 ans le fantastique album « Exile on Main Street ».

exile-on-main-sreet.1.jpg

Et bonheur, voici qu’on nous le ressert sur CD, double, avec quelques inédits tirés des archives - nombreuses - de cette époque très précises de 1972 ou la bande s’était retirée chez Keith Richards dans une villa de la Côte d’Azur. Il y avait là aussi quelques potes. Et pas des moindres. Jimmy Miller, Dr. John, Billy Preston, Don Was, le pianiste Nicky Hopkins et Gram Parsons passent de temps à autres. Keith Richards semble s’accommoder de ce remue ménage. On sent qu’il a toujours sû garder une certaine main-mise sur le processus de création, malgré Anita Pallenberg et Bianca. Et c’est sans doute cette boheme de Keith Richards qui me fait aimer cet opus en forme d’hommage à la musique américaine. On y croise évidemment le classic rock, pur et fur. Mais aussi le blues, le gospel, le country et le jazz. Je pense à Nitty Gritty Dirt Band, puis à Bruce Sprinsteen, puis à… Ca fait bizarre de savoir que tout cela se passait dans une cave, près de Saint Jean Cap Ferrat, On s’imagine plutôt sous d’autres cieux.


Retour à La Une de Logo Paperblog