Magazine Culture

The Beatles-The Beatles-1968

Publié le 11 août 2010 par Numfar
The Beatles-The Beatles-1968

The Beatles :

John Lennon : chant, guitare, claviers, basse

Paul Mccartney : chant, basse, guitare, claviers

George Harrison : chant, guitare solo

Ringo Starr : chant, batterie

Novembre 1968 : John et Cynthia divorcent.

Sortie du double album blanc "The Beatles" (#1 UK-#1 US), produit par George Martin.

Back in the USSR (Lennon-Mccartney)

Dear Prudence (Lennon-Mccartney)

Glass onion (Lennon-Mccartney)

Ob-la-di, ob-la-da (Lennon-Mccartney)

Wild honey pie (Lennon-Mccartney) 

The continuing story of Bungalow Bill (Lennon-Mccartney)

While my guitar gently weeps (Harrison)

Happiness is a warm gun (Lennon-Mccartney)

Martha my dear (Lennon-Mccartney)

I'm so tired (Lennon-Mccartney)

Blackbird (Lennon-Mccartney)

Piggies (Harrison)

Rocky Raccoon (Lennon-Mccartney)

Don't pass me by (Starkey)

Why don't we do it in the road (Lennon-Mccartney)

I will (Lennon-Mccartney)

Julia (Lennon-Mccartney)

Birthday (Lennon-Mccartney)

Yer blues (Lennon-Mccartney)

Mother nature's son (Lennon-Mccartney)

Everybody's got something to hide except for me and my monkey (Lennon-Mccartney)

Sexy Sadie (Lennon-Mccartney)

Helter skelter (Lennon-Mccartney)

Long long long (Harrison)

Revolution #1 (Lennon-Mccartney)

Honey pie (Lennon-Mccartney)

Savoy truffle (Harrison)

Cry baby cry (Lennon-Mccartney)

Revolution #9 (Lennon-Mccartney)

Good night (Lennon-Mccartney)

Musiciens additionnels :

Eric Clapton : guitare sur "While my guitar gently weeps" et "Yer blues"

Yoko Ono : choeurs sur "Back in the USSR", "The continuing story of Bungalow Bill" et "Birthday".

Pattie Harrison : choeurs sur "Back in the USSR", "Birthday"

Linda Eastman : choeurs sur "Birthday"

Maureen Starkey : choeurs sur "The continuing story of Bungalow Bill"

Chris Thomas : clavecin sur "Piggies"

Mal Evans : choeurs sur "Birthday"

Jackie Lomax : choeurs sur "Birthday"

Inédits enregistrés pendant les séances :

"Not guilty (Harrison)" attaque acide contre John et Paul, la chanson sera ré-enregistrée en 1979 sur son album "George Harrison".

"Sour milk sea (Harrison)" que George refila à Jackie Lomax, qu'il produisit à l'époque.

""What's the new Mary Jane (Lennon-Mccartney)", chanson de John, qui aurait du sortir en single, mais qui resta inédite jusqu'à la sortie du coffret "Anthology vol.3" en 1996.

"Mean mr mustard" et "Polythene Pam" seront ré-enregistrées pour "Abbey Road".

"Junk (Mccartney)" que Paul ré-enregistrera pour son premier album solo en 1970.

C'est sur cet album que John Lennon trouve véritablement

son style :

"Glass onion" est une chanson contre les acharnés qui décortiquent les chansons des Beatles à la recherche d'un mystère ou d'une réponse.

Afin d'embrouiller un peu plus les pistes il lance "The walrus was Paul" ce qui confortera la thèse selon laquelle Paul est mort et remplacé par un sosie.

"Happiness is a warm gun" est une réfèrence à l'héroïne, nouvelle drogue à laquelle John et Yoko vont prendre goût pendant un peu plus d'une année.

"Julia" est sa première chanson sur sa mère, bien que "ocean child" cité dans la chanson soit la traduction du prénom Yoko.

"Everybody's got something to hide..." vient des enseignements du Maharishi, quand au singe en question, il s'agit bien évidemment de Yoko.

John, après son départ de Rishikesh, avait écrit une violente diatribe contre le Maharishi : "Maharishi what have you done, you made a fool of everyone", puis, mettant de l'eau dans son vitriol, décida de renommer sa chanson "Sexy Sadie..."

"Revolution #1" est la première version de cette chanson que les autres Beatles ne trouvèrent pas assez violente, d’où la nouvelle version pour le single.

"Revolution #9" est le premier exemple de musique conceptuelle qui donnera "Two Virgins".

Paul est encore une fois en grande forme tant dans les rock infernaux que sont "Back in the USSR" (imitation Chuck Berry-Beach Boys), "Birthday" pour l'anniversaire de Pattie Harrison, "Helter skelter" (...et les Beatles inventèrent le punk-rock...) que dans les ballades acoustiques somptueuses comme "Blackbird", I will" ou "Mother nature's son".

"Martha my dear", pour ceux qui ne le sauraient pas, est la chienne de Paul Mccartney.

George Harrison est à la fois excellent sur ce disque ("While my guitar gently weeps" et "Piggies") et médiocre ("Long long long" et "Savoy truffle").

Dommage que "Not guilty" n'ait pas figuré sur ce disque, car il est bien supérieur au deux derniers, mais la chanson était peut-être un peu trop agressive pour les autres Beatles.

Ringo Starr signe ici sa toute première chanson : "Don't pass me by" dans un style qui lui va comme un gant : la country-music.

Contrairement à ceux qui pensent qu'un album simple aurait été plus réussi, je trouve au contraire cet album vraiment passionnant.

Il offre un univers extrêmement large avec une diversité de styles incroyable et préfigure ce que seront les disques solos des Beatles .

John, Paul, George et Ringo atteignent ici une nouvelle maturité : ils ne sont plus vraiment un groupe, mais présentent quatre personnalités et quatre univers bien différents.

La séparation est proche.

© Pascal Schlaefli

Urba City

Août 2010


Retour à La Une de Logo Paperblog