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Mrap : « j’accuse ! »

Publié le 26 décembre 2010 par Raoul Sabas

Bangkok, le 26 décembre 2010

Objet :

MRAP : « J’ACCUSE ! »

  

Monsieur Mouloud Aounit

MRAP

43, boulevard Magenta

75010 PARIS

Courriel :

[email protected]

Monsieur,

Votre toute récente décision, coutumière au MRAP puisque consistant à traduire en justice une personne morale ou physique - en l’occurrence Banania, hier, pour son slogan publicitaire datant de près d’un siècle, donc bien loin de l’anachronisme politiquement correct du jour, et Marine Le Pen aujourd’hui - en vue de tenter de faire avaliser par un tribunal les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux sur lesquels vous fonctionnez depuis bientôt dix ans - pour autant que j’en connaisse personnellement avec certitude ! -, me donne d’abord l’occasion de vous rappeler les dix lettres adressées en vain au MRAP entre le 28 août 2002 et le 28 novembre 2006.

Ce courrier, fut-il expédié en envoi recommandé avec accusé de réception, demeure en effet toujours sans réponse à ce jour, hormis ce propos méprisant d’un droit-de-l’hommiste anonyme écrivant avec courage: « Nous avons bien reçu votre diarrhée verbale », sans avoir précisément l’honnêteté et le courage intellectuels de débattre sur le fond pour réfuter point par point l’argumentation intellectuellement et philosophiquement étayée, qui dénonçait votre association moralisatrice à sens unique, et donc partisane.

Ma toute dernière lettre vous accusait pourtant sans ambiguïté de mentir et de manipuler l’opinion. Elle était accompagnée de celle adressée le même jour à France Culture, qui était assortie du texte, La lâcheté des élites, suite à votre participation au débat tenu le 27 novembre 2006 sur cette station en compagnie de Jean-Yves Camus et de Fiammeta Venner. Elle demeure néanmoins toujours sans réponse à ce jour, même si son objet à votre intention s’intitulait très clairement, « J’ACCUSE : Assez de mensonges et de manipulation ! »

Rien n’a changé depuis lors dans la réalité quotidienne de la société française, sinon en pire, puisque les soi-disant « élites » nationales faiseuses d’opinion, tous milieux confondus [Médias, responsables politiques, intelligentsia (prétendus intellectuels et pseudo-philosophes) ainsi qu’associations moralisatrices à sens unique] continuent de colporter sans vergogne leurs mensonges, leurs « croyances au miracle » et leurs condamnations moralisatrices partisanes, en faisant et laissant croire qu’ils délivrent LA Vérité, alors qu’aucune d’entre elles n’a l’honnêteté et le courage intellectuels de lui confronter ses points de vue relatifs superstitieux : ses « mensonges », par conséquent !

Toutefois, comme expérience aidant, je suis d’ores et déjà assuré que vous n’aurez pas davantage aujourd’hui qu’hier l’honnêteté et le courage intellectuels d’avancer votre argumentation contraire, je ne vais pas perdre mon temps à reprendre ici l’intégralité de mes arguments intellectuellement et philosophiquement étayés dénonçant le penser superstitieux dans ses divers modes d’expression : religion, métaphysique (matérialisme et idéalisme), idéologie et moralisme – sauf à vous-même, évidemment, de me démentir sur ce point, comme je l’attends en vain depuis près de dix ans !

C’est pourquoi je me borne à vous faire parvenir ci-joint le courrier adressé à des menteurs notoires, à savoir, entre autres, le Parti socialiste et Bernard-Henri Lévy, que J’ACCUSE respectivement dans mes lettres des15 juillet et 13 décembre 2010 d’avoir contribué – et de continuer ! – à faire de la France « un pays de merde, dans un monde de TARÉS », aussi longtemps qu’ils n’auront pas l’honnêteté et le courage intellectuels de réfuter point par point mon argumentation sur le fond.

Comme je tiens également à votre disposition les quelques cinq cents lettres adressées à une bonne centaine de soi-disant élites nationales et internationales (le GIEC, Barack Obama, Ban-Ki-moon et José-Manuel Barroso), dans lesquelles je n’ai de cesse de dénoncer leurs mensonges et leurs « croyances au miracle », vous ne manquerez donc pas de matière pour établir éventuellement les miens !

D’ici-là, j’en reviens à mon propos du jour, à savoir votre projet de plainte en justice visant à faire condamner Marine Le Pen pour sa dénonciation publique de l’occupation de rues du 18éme arrondissement de Paris ; des rues interdites de facto aux usagers (automobilistes et piétons), au mépris de la loi, pour permettre aux fidèles de la superstition musulmane d’y prier en toute liberté.

Que vous assimiliez occupation de rues et « occupation nazie » n’est, de votre part, qu’une malhonnêteté intellectuelle de plus, même si vous n’êtes pas le seul à fonctionner là-dessus pour votre plus grand profit depuis le début des années 80 et l’élection d’un socialiste à la présidence de la République !

Votre malhonnêteté intellectuelle est d’autant plus avérée en l’occurrence, que, en votre qualité de natif d’Algérie, je doute que vous ayez pu ignorer ce qui a été décidé dans ce pays au sujet des prières musulmanes du vendredi dans les rues. Or cette décision gouvernementale algérienne suffit à établir indiscutablement votre pratique partisane intéressée du « deux poids, deux mesures ». Et ce, en vertu de la formule bien connue des vertueux bien-pensants communautaristes (CRIF, LICRA, MRAP, etc.) : « Culpabilisez, culpabilisez, il en restera bien quelque chose de « juteux » pour nous ! ». Aucun d’eux, toutefois, n’a eu plus que vous, à ce jour, le courage intellectuel de répondre - a fortiori sur le fond  !

Néanmoins, au cas où vous prétendriez avoir ignoré la décision algérienne, sachez pour votre gouverne et celle de tous ceux qui fonctionnent sur les mêmes clichés, que l’avertissement de Bouabdallah Ghlamallah, ministre algérien des affaires religieuses et des Wakfs, en date du 19 juillet 2010, ayant pour objet : « Interdiction des prières musulmanes de rues : en Algérie », stipule :

« Seul l’intérieur des mosquées est fait pour les prières et si celui-ci est rempli de pratiquants, les autres fidèles n’ont qu’à prier chez eux et non pas dehors.» (Le Temps d’Algérie, quotidien francophone algérien)

Ce quotidien, sauf preuve éventuelle du contraire évidemment, fait remarquer en guise de commentaire :

« Il arrive, en effet, que pendant la prière hebdomadaire du vendredi, plusieurs dizaines de fidèles s’agglutinent (sic) à l’extérieur des mosquées pour accomplir leur devoir religieux à même les trottoirs jouxtant les maisons de Dieu.

.
Ce genre de constat est visible notamment dans les mégapoles du pays, à l’instar d’Alger où

les mosquées ne désemplissent pas chaque vendredi.

Seulement, ce n’est pas là une raison, insiste le ministre des Affaires religieuses, pour tolérer les rassemblements des fidèles au niveau des endroits environnants aux lieux de culte. » [Fin de citation]

J’ajoute que Karim Zéribi, socialiste notoire, s’était prononcé en ce sens au micro des « Grandes Gueules » de RMC Info, mais peut-être était-il, contrairement à vous, informé des propos du ministre algérien, ceci expliquant cela.

Vous ne pouvez sûrement pas ignorer non plus les propos de Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, invitant les fidèles musulmans à venir la remplir le vendredi jour de prières, tant les places vides abondent.

Ce vœu du recteur est néanmoins resté un vœu pieux, car pourquoi se gêner dans un pays où il est si facile de violer les lois sans grand risque avec la bénédiction des bien-pensants, grands fournisseurs en excuses victimaires ? Je doute néanmoins qu’il en soit ainsi dans le régime dictatorial algérien – vous avez dit « deux poids, deux mesures » ? !

A SUIVRE…

[Les défauts de présentation constatés (taille de la police) sont indépendants de ma volonté, et seront corrigés dès que possible]

  


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