Depuis peu on assiste à un retour aux fondamentaux dans les productions rock. Il y a quelque temps, Louis Bertignac sortait un album enregistré en "one shot" pour disait il capter l'énergie et l'émotion de l'instant premier (rencontre avec L. Bertignac à retrouver ici). En mars de cette année c'est Corléone qui a sorti son premier album éponyme, qui sent bon le rock énergique et sans chichi, où le son a lui aussi été capté sur des prises uniques pour retranscrire parfaitement l'énergie qui se dégageait des premières prises. A l'écoute ça dégage une énergie incroyable et ça m'a semblé rappeler les très anglosaxons BabyShambles. Car si derrère le trio de Power Rock de Corléone se cachent trois musiciens français que l'on connait déjà à savoir Armand Gonzalez (ex Sloy), Stephan Bertholio et Eric Serra Tosio ( de Dionysos), tous les titres interprétés sont en anglais. Sur cet album on découvre `12 titres de rock brut souvent dansant, influencé par les sonorités 60's-70's mais un rendu sonore très moderne.
Sur scène, l'expérience parle : Ces trois là mettent le feu à la scène, délivrent un set hyper-énergique et vivant, bourré d'adrénaline. Le plaisir qu'ils prennent à se lâcher devant leur public est communicatif. Ils sont actuellement en train de tourner, ne les ratez pas s'ils passent près de chez vous.
A découvrir les photos de leur concert à La Fourmi (Limoges) et pour plus d'infos, c'est ici sur leur site qu'il faut aller : go!
Ah oui au fait : ils ont une esthétique extrêmement bien travaillée à la fois glamour et décadente, façon "mauvais garçons de bonne famille" (dixit Armand). J'ai particulièrement craqué sur leur pochette:
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble