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Ces manga qu’on rejetait et qu’on a fini par aimer

Par Jibouille

Je suppose que cela vous est arrivé de commencer une série mais de ne pas accrocher. On la laisse de côté, on l’oublie, les tomes finissent par se perdre au milieu des autres séries, jusqu’à devenir des sortes de fantômes, des impressions d’une histoire lointaine qu’on a sans doute connu un jour mais sans certitude absolue. Et puis par hasard, par folie ou par masochisme, on la reprend un jour et là, c’est THE révélation. On adore, on devient bien vite accroc, voir complètement addict. On se rend compte qu’on a jugé un peu vite le manga en question.

Ces manga qu’on rejetait et qu’on a fini par aimer

Et bien, je vais confesser aujourd’hui les quelques manga qui m’ont fait cet effet. Ils ne sont pas foule (en réalité, il n’y en aura que deux, qui feront office d’exemples) mais je reconnais mon erreur, même si l’un d’eux à une place particulière.

- Naruto: je vais donc commencer par cette exception. Pas besoin de présenter l’un des manga les plus connus et des plus lus, histoire d’un ninja excentrique et braillard dont le rêve est de devenir Hokage. J’ai longtemps crié que je détestais Naruto et je le revendiquais. Mais je n’étais pas de ceux qui disent détester telle ou telle chose, sans savoir de quoi ils parlent. Non, j’avais avancer la série jusqu’au 25ème tome mais je n’adhérais pas. Ou plus exactement, j’adhérais en dent de scie, parfois oui, parfois non. Et finalement, j’ai abandonné car le non l’avait emporté après un K.O. fulgurant, a flawless victory.

Ces manga qu’on rejetait et qu’on a fini par aimer

Mais quelques années après, le vent narutoesque a soufflé de nouveau en moi et me revoilà plongé dans cette aventure à moultes rebondissements et moultes ripailles. Mais cette fois, sans cette oscillation. J’adhère totalement. Bon, je ne prétends pas faire de ce ninja mon porte drapeau mais comme divertissement, Naruto se pose en bonne situation et je ne lui en demande pas plus. Même si j’ai encore quelques problèmes avec le héros (qui s’arrange une fois qu’il est plus grand), j’avoue beaucoup apprécier des personnages comme Sasuke, Kakashi, Shikamaru mais surtout Orochimaru, un méchant digne de ce nom, direct, ne connaissant pas du tout le mot tact et franchement coriace.

Pourquoi le changement? Avec le recul, ce qui me tapait sur le système était la narutomania qu’on pouvait voir un peu partout et qui m’aveuglait littéralement (pseudos, vidéos, images, blogs, j’en passe). Impossible de surfer tranquille sans tomber sur ce ninja orange ou l’un de ses amis. Du coup, j’ai eu une sorte de répulsion inconsciente qu’il m’a fallu oublier. Alors non, je ne me déguiserai pas en Naruto ou Sasuke, je n’ouvrirai pas un blog spécial Naruto et je ne prendrai leur nom pour pseudo.

Mais je ne dirai plus que je déteste Naruto, juste que c’est un bon divertissement après une journée fatiguante. Y a du mieux avouez? ^^

- City Hunter: ben oui. Aussi étrange que cela puisse paraitre, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’univers du XYZ. La révélation est d’ailleurs venue relativement récemment. Mais le pire est que je ne saurai pas vraiment expliquer pourquoi je ne parvenais pas à lire les aventures de Ryo Saeba et de sa collègue, Kaori. Tout était là: humour, action, , enquête, mokkori. Parfois, on ne s’explique pas les choses, sûrement parce qu’il n’y a rien à expliquer.

Ces manga qu’on rejetait et qu’on a fini par aimer

Après des années coincé au tome 3, l’envie de découvrir la vie du légendaire nettoyeur a été plus forte que le reste et j’en suis ravi. J’ai adoré Family Compo, beaucoup aimé Cat’s Eye et Angel Heart, alors voir City Hunter relayé au rang des déceptions consistait dans mon esprit une anomalie de rang. Et ma seconde tentative fut la bonne. Totalement fan aujourd’hui, je me dis que je n’ai peut-être pas eu tort d’attendre si longtemps car le plaisir est d’autant plus grand et intense. Et puis le côté nostalgique joue énormément sur ce plaisir.Il m’arrive de penser que ce n’est pas que je n’aimais pas City Hunter mais plutôt que j’attendais le moment où le plaisir serait à son paroxysme.

Voici deux exemples de changement mais je vous rassure. Je n’ai pas changé d’avis sur tous les manga que je n’ai pas aimé. En réalité, se rendre compte qu’on a pu se tromper sur une série est un sentiment relativement rare car généralement, la première impression est souvent la bonne. Toutefois, il arrive qu’on passe à côté d’une histoire parce que ce n’était pas le bon moment. Naruto et City Hunter ont été des victimes malheureuses de ces « mauvais moments ».


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