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Critiques Séries : Beaver Falls. Saison 1. Pilot (UK).

Publié le 29 juillet 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Beaver Falls // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Quand un scénariste de Crusoe et de Shameless (l'original) s'attaque aux vacances d'été pour ado, ça donne une sorte de mélimélo de films déjà vu entre American Pie et émules. Beaver Falls se concentre elle aussi sur une bande de losers, des anglais qui veulent vivre le rêve américain durant un été et qui vont se retrouver animateurs dans un camp de vacances américain. L'idée, aussi judicieuse soit-elle manque d'humour mais bizarrement m'a fait passé un moment plutôt sympathique si l'on met de côté le branleur compulsif qui va se soulager sur la tong de Barry. Les rivalités avec la bande des beaux gosses, le leader du trio qui a tout pour lui, Flynn, mais qui a choisi ses amis, … Le film concentre une tonne de clichés étalés comme de la crème solaire en pleine canicule. Forcément, il y a de bonnes idées parfois, mais d'autres moments sont mal écrits et manquent de donner du plaisir au téléspectateur.
Flynn, A-Rab et Barry, trois amis d'enfance anglais, décident de passer l'été dans un camp pour jeunes américains fortunés après avoir obtenu leur diplôme. Ils doivent alors encadrer ces fêtards invétérés bien décidés à leur mener la vie dure...

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L'histoire de base de Beaver Falls donne envie. La scène d'introduction, le générique, tout, c'est l'été, c'est la fête, on fume de l'herbe, on boit… Mais voilà, dès que les ados losers arrivent, c'est tout de suite moins bien. Je dirais même que c'est pas drôle. On a le cliché du gosse de riche qu'on aurait bien tarté dans Neuilly sa Mère, le petit black qui se retrouve là sans faire de vague, l'obèse qui se prend pour un winner et se demande pourquoi il n'est pas avec les beaux gosses, ou encore le gamin dégueulasse qui ne pense qu'à s'astiquer le manche. On a déjà une bonne série de cliché des camps de vacances regroupés en seulement quelques personnages auxquels on aura affaire toute la saison. Je ne les aiment pas. J'aurais préféré que ce rêve soit presque parfait et que les ennuis viennent ailleurs.
Je n'ai jamais été fan des films sur les losers car c'est souvent raté et pas super bien futé. Beaver Falls tente de renverser la tendance en évitant les lourdeurs d'un humour bas de gamme et se tourne donc plus vers la dramédie : A-Rab et cette vidéo de demande en mariage ou encore son problème de somnambulisme, Flynn et son envie de s'envoyer des femmes tout l'été, Barry et sa nageuse (autant dire que la blague sur Alerte à Malibu passe super mal, c'est tellement has been). Bref, au final, voilà un épisode pilot moyen qui garde quelques moments réjouissants pour lui et ses compatriotes. Je regrette quand même qu'il n'y ait pas eu plus d'inspiration, vu la bande annonce et surtout les premières minutes qui donnent envie. Ne reste plus qu'à voir ce que peut donner la suite.
Note : 5.5/10. En bref, un pilot lorgnant entre une jolie dramédie de camp de vacances mais gâchée par un côté lourdingue façon American Pie les suites.


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