Que reste-t-il de nos amours, quand ils sont brisés? Souvent quelques photos, quelques reliques et objets accumulés, dont on ne sait si on a envie de les garder ou non.
Car si pour beaucoup, il n’ont souvent peu, voire aucune valeur intrinsèque, ils détiennent une valeur « sentimentale ». Car s’il est facile de se prononcer su la machine à laver ou le téléviseur, que dire de certains objets, comme par exemple de ce petit ours en peluche et des souvenirs qu’ils représentent, comment faire pour le protéger de l’oubli?
Un couple de croates confrontés à leur séparation, l’artiste Drazen Grubisic et le producteur de films Olinka Vistica, ont trouvé une solution au devenir de ces objets-souvenirs en créant le « Museum of Broken Relationship », une installation qui eut lieu à la biennale de Zagreb en 2006, puis devint une exposition itinérante visitant plusieurs pays. Nominée au prix du Musée européen en 2011, la collection s’est enrichie, depuis, des dons d’anonymes.
Actuellement, c’est le Tristan Bates Theatre à Londres qui accueille cette exposition insolite, teintée de culpabilité, nostalgie, colère et d’affection. Chaque article est présenté avec un résumé des dates et lieux de la relation, et les annotations par leurs propriétaires.
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