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Du vin comme de la littérature

Par Gerard

 

Vu dans le film Mondovino ce viticulteur expliquer la différence entre ses vins de terroir et le nouveau goût trafiqué de la vinasse mondialisée, genre coca sans les bulles, dont l'effet frime sans s'épanouir et ne réjouit que les nigauds.

Avec un véritable amour respectueux pour son sujet, notre bon bourguignon décrit : le vin possède en bouche largeur ou longueur. Largeur il frappe mais n'est suivi d'aucune profondeur. L'effet est immédiat. Un vin frime, en quelque sorte. Son goût titille mais s'efface très vite. Ce qu'il aime, notre viticulteur, c'est le vin long, celui qui prend son temps et déploie un à un tous les arômes venus de ses multiples profondeurs. 

Il en est du vin comme de la littérature. Il y a des livres larges et forts en gueule (larges pubs, larges mise en place, larges médiatisation, larges démagogies pour plaire au "plus grand nombre"). Il y a des livres longs. Ceux-là n'ont parfois l'air de rien, l'étiquette en est parfois bancale, voire un peu décolée. Mais quand ils entrent en vous, ils y restent à jamais.


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