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Comment déceler la dépendance aux jeux vidéo

Publié le 28 octobre 2011 par Alain Dubois

Comment déceler la dépendance ?

cyberdependanceIl ou elle joue tout le temps, c'est grave ? Si l'on s'accorde aujourd'hui à dire que la dépendance au sens médical du terme ne s'applique pas aux jeux vidéo pour les jeunes, il n'en demeure pas moins que de nombreux adolescents ont effectivement des problèmes de jeu excessif. Pas d'affolement donc si vos jeunes aiment jouer (pas trop et à des jeux adaptés à leur âge), c'est un loisir comme un autre. En revanche, si votre enfants présente certains signes d'excès, alors il convient effectivement de faire quelque chose sans laisser s'installer la situation

Un jeune peut être considéré comme un joueur excessif à partir du moment où sa pratique des jeux vidéo prend le pas sur ses autres activités et l'isole, qu'il en souffre mais n'arrive pas à changer son comportement. Ces situations touchent surtout des personnes traversant une période difficile, typiquement l’adolescence, les personnes fragiles, timides ou vulnérables, qui manquent de confiance en elles. Selon Marc Valleur, le jeu excessif s’explique souvent par une volonté du jeune de s’exprimer, de réussir là où il faillit ou là où il croît faillir dans la vraie vie. S’il subit une pression de ses parents pour être le meilleur, s’il traverse une période difficile où il se sent exclu, abandonné comme c’est souvent le cas dans un divorce …il peut se réfugier dans les jeux vidéo pour se rassurer. Dans le jeu vidéo, les efforts sont en effet récompensés par des résultats, l’équation semble plus juste que dans la vraie vie et le jeune est maître de son destin virtuel ce qui n'est pas toujours le cas dans sa situation réelle.

Quels sont les principaux symptômes de jeu excessif ?

  • Le jeune joue beaucoup, est agité et irritable lorsqu'il ne joue pas. Il peut même devenir agressif en situation de privation de jeu
  • Il peut développper des rituels autour de ses habitudes de jeu, qu'il ne supporte pas de voir bouleverser
  • I l joue par rfois sans autorisation et en cachette, va jouer la nuit, est totalement absorbé pendant son jeu
  • Il manque la classe, voit ses résultats scolaires chuter
  • Il est dans une position de deni par rapport à son temps de jeu excessif (il n'y a pas de problème), il banalise sa pratique (c'est normal, tous ses copains font pareil) et refuse absolument de se remettre en question avec son entourage
  • Il tente régulièrement d'arrêter mais n'y parvient pas et retourne jouer avec un sentiment de culpabilité
  • Il est fatigable, fatigué, il s'endort en classe ou sur le canapé n'importe quand
  • Il modifie ses habitudes alimentaires, mange devant sa console ou son ordinateur, adopte de nouvelles postures corporelles à force de passer trop de temps devant son écran
  • Dans les cas sévères, il de manger ou se laver. Dans ces cas-là, il est conseillé de demander conseil au médecin de famille, ou de se diriger vers les centres spécialisés dans le traitement de ce type d'addiction.

Conseils clés

  • Si le jeune joue trop, sans pour autant avoir développer de comportement véritablement compulsif, essayer de limiter ses heures de jeux en recourant à la mise en place de règles et/ou du au contrôle parental
  • Essayer de l'amener à prendre conscience du fait qu'il passe trop de temps en ligne. Exprimer clairement quel est votre seuil de tolérance par rapport à ces pratiques, ce que l'on admet en tant que parent, et ce qui n'est pas admis. Refuser la banalisation de ses comportements.
  • Attention toutefois à faire des demandes "raisonnables": arrêter à la fin d'une partie pas au milieu, réduire progressivement les temps de jeu, etc. Le pire pour un parent est encore dans ces cas là d'émettre une règle qu'il ne pourra pas faire respecter, auquel cas sa posture d'autorité sera ébranlée.
  • Lui proposer d'autres activités - lui en faire essayer de nouvelles, l'y accompagner, ne pas hésiter à insister pour qu'il teste au moins une fois,
  • Etre attentif en cas d'apparition des signes cités ci-dessus : le plus tôt l'on réagit, le plus simple c'est,
  • Une aide extérieure peut être nécessaire si le dialogue est impossible, le deni flagrant et les situations d'agressivité courantes. Ou que le jeune présente des signes de déséquilibre alimentaire ou du sommeil.

Source: Internet sans crainte, Union Européenne


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