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SIDA, G20: Le Conseil national du sida réclame des financements innovants – CNS

Publié le 31 octobre 2011 par Santelog @santelog

Alors que la Présidence française du G20, qui s'ouvre le 3 novembre prochain à Cannes, a inscrit à l'ordre du jour la question des financements innovants et que depuis plusieurs mois, la France s'est mobilisée en faveur de l'adoption d'une taxe sur les transactions financières, le Conseil national du sida, dans son avis du 31 octobre, souligne la nécessité impérieuse d'engager des investissements puissants et innovants pour parvenir à l'accès universel aux traitements antirétroviraux promis par les Etats donateurs pour 2015. Pour les 10 millions de patients qui ont besoin d'un traitement antirétroviral et qui n'en bénéficient pas.


Pour la première fois dans l'histoire de la lutte contre le VIH/sida, il est démontré que l'opportunité de faire régresser l'épidémie mondiale de sida existe. En effet, on sait aujourd'hui que le traitement des personnes infectées réduit très fortement le risque de transmission à autrui.


L'accès le plus large possible au dépistage et au traitement pour les personnes qui en ont besoin est le moyen décisif d'enrayer la dynamique de l'épidémie. Selon l'Organisation mondiale de la santé, le développement massif des programmes de prévention, dépistage et d'accès au traitement peut permettre d'éviter la moitié des 62 millions de nouvelles contaminations prévues entre 2005 et 2015.


 


Ces investissements sont urgents. On dénombre 10 millions de patients qui ont besoin d'un traitement antirétroviral et qui n'en bénéficient pas. La pérennité du traitement de plus 5 millions de malades n'est absolument pas garantie. Chaque jour, 7.000 personnes sont nouvellement infectées dont 1.000 enfants. Faute d'engagement rapide des investissements indispensables, la lutte contre le VIH/sida sera durablement compromise.


Le Conseil national du sida rappelle donc la nécessité de créer la taxe sur les transactions financières et d'affecter ses recettes au développement et, notamment, à la lutte contre le VIH/sida. Ce n'est pas suffisant, ajoute le CNS qui appelle aussi àl'augmentation de l'aide publique au développement, à la diversification des financements innovants et la baisse des prix des médicaments, grâce à plus de souplesses dans la mise en œuvre des règles relatives à la propriété intellectuelle sur les médicaments.


L'ensemble des acteurs, pays donateurs et bénéficiaires, organisations internationales doivent aujourd'hui assumer leur responsabilité pour relancer spectaculairement leur engagement. L'adoption de la taxe sur les transactions financières au service du développement doit contribuer à la dynamique de cette mobilisation commune.


 


Source: Communiqué CNS

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