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Chuutt, and juste listen ! #15

Publié le 06 novembre 2011 par Kayrhythm

Alors vivons la MUSIQUE autrement…!

Chuutt, and juste listen !    #15

Bonjour chers KayReaders…!

C’est notre 15ème rendez-vous…

C’est un peu à notre cher @Romaric que vous devez cet article aujourd’hui… Je m’explique !

Lors du dernier article sur Kajiura Yuki, dans lequel on pouvait déjà entendre de nombreuses voix, son commentaire “je veux un article sur Enya !” m’a interpellé ! Cette rubrique est destinée à faire découvrir des instrumentaux, n’est-ce pas ? Mais à la base, le but ici est d’abord de s’ouvrir à une autre musicalité !!!

Enya (comme beaucoup d’autres artistes définis comme “New age”) est l’illustration même de cette ouverture musicale… Et donc pourquoi ne pas en parler ici justement ?

C’est à juste titre du coup, que pour la 1er fois, aucun titre ne sera un pur instrumental. Mais rassurez vous l’essence même de notre rubrique reste intacte malgré cela !

Et pour ouvrir le bal vocal, en exhaussant un vœux, c’est Enya qui va nous accompagner ce matin… So ? Chuutt, and just listen…

Enya – Orinoco flow (Sail Away)

Impossible de parler d’Enya sans commencer par ce titre !

Même si certains d’entre vous n’ont jamais entendu parler d’elle, forcément ce titre a déjà chatouiller vos oreilles un jour.

Le travail des sonorités est entre le vocal et les percussions presque tribales est remarquable. C’est un peu cette marque de fabrique qui fait que cette artiste est unique en son genre. Chaque élément du titre joue des variations pour un résultat tout en harmonie.

Les voix sont dignes d’un titre a capella et pourtant il n’en est rien. Celles ci s’accordent sur un instrumental composé de percussions jouant chacune un rythme bien défini. Deux d’entre elles se démarquent particulièrement avec une rapide (certainement un clavier) et une autre plus lente qui suit pendant tout le titre !

Exception faite du bridge qui se démarque complètement du reste du titre, avec un partie presque dépourvue d’instrument qui permet un retour en puissance du refrain !

Cette construction est donc plutôt classique comme tout titre vocal + instrumental avec un refrain qui alterne avec des couplets et un bridge.

La fin, marque un retour des voix seules pour un vrai moment d’a capella…

Enya – Only time

Personnellement je vous conseille d’écouter sans regarder le clip (dans une 1er temps)…

Beaucoup plus doux ici, le registre s’est aussi ralenti.

Le titre commence par une introduction instrumentale, avec ce même instrument cher à Enya, et qui va poursuivre sa mélodie tout le long du titre.

Enya rentre alors en jeu, seule pour un premier couplet, puis très vite se mêlent des voix presque venues d’ailleurs pour l’accompagner. Les variations sont magnifiques, tout en douceur… D’abord uniquement féminines, il s’en ajoute un peu plus tard d’autres, dans un registre légèrement plus grave avec un rythme plus “pincé”.

Construit de la même façon que le titre précédent… Pas de surprise alors, quand vient le bridge. Surtout que celui ci est inséré dans une continuité parfaite avec le reste du morceau.

C’est un morceau construit en crescendo vocal… Les instruments ne varient que très peu contrairement à la partie vocale, qui se superpose au fur et à mesure jusqu’au final, où toutes les voix s’accordent sur une même note d’intensité décroissante…

Enya – May it be

On arrive à mon titre préféré d’Enya…

Découvert sur la bande originale des films du “Seigneur des Anneaux”.

Ici les instruments ne sont qu’accessoires… Tout est concentré sur le travail d’Enya et de sa voix, qui prend ici un caractère mystique vraiment parfait.

Il n’y a pas d’introduction, si ce n’est juste une note grave, pour donner le “la”… Directement Enya prend le contrôle et reste au premier plan tout le long.

Il n’y a pas d’artifices, ni de chœurs, ni de percussions… rien… Juste une variation vocale qui excelle dans tous les registres, du plus grave au plus aigu, avec uniquement quelques violons en fond pour accentuer cette superbe prestation…

C’est très doux. Les couplets sont survolées avec volupté. De quoi retranscrire parfaitement l’univers magique, de cette épopée fantastique.

Juste pour la fin, quelques voix tentent timidement de s’accorder à ce chant, pour jouer d’une unique et dernière variation…

Focus Enya

Chuutt, and juste listen !    #15

Née à Gaoth Dobhair, dans le Comté de Donegal, en Irlande le 17 mai 1961 dans une famille gaélophone où la musique était omniprésente sous le nom Eithne Patricia Ní Bhraonáin. Enya est une approximation phonétique de la prononciation de Eithne (son prénom) en gaélique irlandais.
Enya peut pratiquement être considérée comme un groupe musical composé de trois personnes : Enya elle-même qui compose et interprète les musiques, Nicky Ryan, qui produit les albums et Roma Ryan, qui écrit les paroles, souvent dans différentes langues.
Eithne, est donc apparut pour la première fois sous le nom Enya pour la composition de la musique du film The Frog Prince (French Lesson). Elle fut par la suite approchée pour composer la musique d’un documentaire télévisé, The Celts, en 1986, dont la musique en résultant apparut sur son premier album solo, Enya (1987), mais n’obtint que peu de succès à l’époque. Seul le sample du titre Boadicea de cet album fut (illégalement) utilisé par The Fugees en 1996 dans leur titre Ready or Not (et bien plutard par Mario Winans).
La carrière d’Enya fit une percée en 1988 avec l’album Watermark sur lequel figurait l’extrait Orinoco Flow (parfois connu sous le nom “Sail Away”). Trois ans plus tard, son successeur Shepherd Moons lui procura son premier trophée Grammy dans la catégorie « Meilleur album de musique New Age » et un autre Grammy en 1995 pour The Memory of Trees. Son succès ne s’arrêta pas là puisqu’il lui fut offert de composer la trame sonore du film de James Cameron Titanic en 1997, mais Enya déclina l’offre et sorti un “Best-Of” intitulé Paint the Sky with Stars : The Best of Enya.
Enya n’est pas une artiste prolifique, elle lança A Day Without Rain en 2000, puis, peu avant Noël 2005 Amarantine (47e meilleure vente d’albums en France), soit pas moins de 5ans d’attente entre chaque nouvel opus ! D’autres albums se succédèrent avec And Winter Came… (2008) et un autre best of en 2009.
Enya aurait vendu plus de 80 millions d’albums à ce jour.

Je vous met un extrait du titre “Boadicea” dont le Sample fut utilisé par les Fugees en 1996.

C’est fini pour aujourd’hui ! Mais évidemment on se retrouve dans deux semaines pour une prochaine découverte !

En attendant je reste dans l’attente de lire vos commentaires ; )

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