Magazine Culture

Spectrals: Bad Penny

Publié le 21 novembre 2011 par Nuagenoir
Spectrals: Bad PennySpectrals: Bad Penny

Spectrals: Bad PennySpectrals
Bad Penny [Wichita Recordings]
Octobre 2011
Louis Jones est un petit condensé de rêveur et de génie. Bercé au son des Rolling Stones, des Ronettes et d'Elvis Costello, ils cultive un style unique imbibé de vieux et d'horizons radieux. On pense d'abord à des Last Shadow Puppets partis trop longtemps aux Bahamas. Ce rock limpide et mélodieux, aux notes très claires, se paie des allures jazzy et se mêle à un anglais façon Yorkshire plutôt décontracté. Bad Penny marque pour Louis Jones un renouveau bien frais : on l'a connu plus lo-fi et moins organisé. L'ambiance est donc à la détente, détente caressée d'une légère brise océanique, qui confère à ces onze chansons d'amour une fragrance des plus fines. L'allure des arrangements donne, quant à elle, une impression très forte de classe. C'est classieux, luxueux ; on chante naïvement avec une voix réverbée et nonchalante, mais les lignes de guitare et les envolées de piano inspirent un respect profond. Chaque écoute de Bad Penny apporte un plaisir supplémentaire ; Confetti est déjà un classique, Lockjaw est une belle escapade, et l'originalité du son nous force à reconsidérer chaque morceau comme un nouvel univers d'épanouissement sonore. Nos âmes amoureuses y dansent dans un bleu éternel d'une douceur sans pareille.

Spectrals: Bad PennySpectrals: Bad Penny


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Nuagenoir 701 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines