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Les Aventures d'un Homme Invisible

Publié le 22 décembre 2011 par Olivier Walmacq

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Genre: fantastique
année: 1992
durée: 1h40

l'histoire: Une tasse de café renversée sur un ordinateur provoque une explosion dans un établissement scientifique. N'ayant pas évacué les lieux, Nick Halloway découvre qu'il est devenu invisible, et se retrouve poursuivi par la CIA.

La critique d'Alice In Oliver:

Certes, John Carpenter est réputé pour avoir signé quelques petits bijoux du cinéma fantastique et d'épouvante.
Au hasard, nous citerons The Thing, Invasion Los Angeles, New York 1997, The Fog, Halloween: La Nuit des Masques ou encore Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin.
Toutefois, sa filmographie n'est pas exempte de tout reproche.

On a encore pu le voir récemment avec The Ward, qui signait pourtant le grand retour de John Carpenter après de nombreuses années d'absence.
Les aventures d'un Homme Invisible fait donc partie des petits navets du cinéaste. A la base, c'est Chevy Chase qui, convaincu par les effets spéciaux de Starman, fait appel à John Carpenter pour réaliser une nouvelle version de l'homme invisible.

homme invisible

Inutile de rappeler que The Invisible Man, réalisé en 1933, fait partie des grands classiques du cinéma fantastique.
La mission de John Carpenter n'est pas forcément des plus aisée. D'autant plus que l'ami Chevy Chase imposera ses exigences durant le tournage.
C'est ce qui explique aussi pourquoi Carpenter renie ce remake, assez médiocre au passage.

Bilan des comptes: on retiendra uniquement les effets spéciaux et visuels de cette nouvelle version qui n'a rien de fantastique.
Plutôt que de jouer la carte de l'horreur (comme l'avaient fait la première version et un certain The Hollow Man), John Carpenter choisit de réaliser une comédie. Les aventures d'un Homme Invisible est donc dénué de toute tonalité dramatique.
Les thèmes de la science moderne et des apprentis sorciers sont étrangement mis de côté.

homme invisible

En résulte un film peu voire jamais passionnant, qui repose uniquement sur les facéties de Chevy Chase. Le charme de Daryl Hannah, touche féminine du film, a bien du mal à opérer. Enfin, la conclusion finale est vraiment décevante.
Tout cela manque de passion et de conviction. En même temps, John Carpenter n'était pas vraiment d'accord avec les choix imposés par Chevy Chase et finira par perdre le contrôle des opérations. Bref, un petit navet.

Note: 05/20
Note naveteuse: 13/20


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