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Critiques Séries : Fringe. Saison 4. Episode 9. Enemy of my Enemy.

Publié le 21 janvier 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Fringe // Saison 4. Episode 9. Enemy of my Enemy.


Ce nouvel épisode de Fringe a dépassé une fois de plus toute mes attentes vis à vis de la série. C'est tellement fascinant ce qui se déroule sous nos yeux. Notamment le grand retour de David Robert Jones, l'implication de Broyles-nate dans l'histoire. Bien évidemment, pour que cet épisode soit excellent il fallait qu'il se déroule dans les deux univers en même temps et ce sera le cas. J'adore le personnage de David Robert Jones, il a toujours trouvé le moyen de rendre ses intrigues passionnantes. On ne l'a pas vu depuis le final de la première saison, où il se retrouvait coupé en deux entre les deux univers grâce à Peter. Le début de cet épisode est d'ailleurs assez confus, on ne sait pas trop à quoi s'attendre mais bizarrement, cela rend l'ensemble encore meilleur. Mais le défi de l'épisode c'est de nous rendre le personnage de David Robert Jones encore plus passionnant que dans la première saison, sinon ce ne serait pas vraiment intéressant. Et la série rend ce retour fabuleux. On sait depuis le début de la saison que comme Peter n'est pas sensé avoir vécu ni dans l'un, ni dans l'autre univers, aussi vieux, alors personne ne se souvient de lui, même pas Robert Jones lui même.

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Comme c'était Peter qui avait réussi à le tuer en le séparant en deux entre les deux univers dans l'épisode final de la saison 1, et comme Peter n'est plus là, effectivement il a pu traverser dans l'autre univers. Il a également pu sauver sa peau (plus ou moins) avec une technologie qui nous dépasse bien évidemment (car on se souvient qu'il dégoulinait de la peau depuis qu'il s'était évadé de cette prison allemande). Par contre, quelque chose me tracasse : il n'y a qu'un David Robert Jones entre les deux univers. Cela ne vous choque pas ? Cela m'a frappé directement dès que l'on apprend que le personnage est bien de notre monde. Quoi de mieux pour son retour que de reprendre quelques éléments scénaristes d'un épisode dans lequel il apparaissait et se laissait arrêté par la FBI. Il lançait un défi à Olivia, ici c'est un peu la même chose. Et une ligne de dialogue va même être copier coller du dit épisode : "I woudn't mind a cup of tea". Vient alors un excellent face à face, celui de Peter et de Robert Jones. Forcément, cela ne pouvait être qu'excellent.
Fringe utilise astucieusement l'expatriation de Peter dans l'autre univers. Ce dernier aide l'autre univers de façon intéressante. Il y ressemble plus à un vraiment agent du FBI, et moins à un consultant qui comme son père fabrique des trucs pour résoudre des problèmes. On sent même qu'il a plus sa place dans l'autre univers pour ce qui est des enquêtes - même si hors de question de séparer Peter de son père dans notre monde -. Le petit moment jouissif sera le moment où Peter raconte comment il a tué Robert Jones. Ce dernier est très malin, et nous offre pas mal de fil à retordre. Le personnage est tellement fascinant. J'étais presque frustré de sa mort dans le final de la saison 1. J'en voulais encore plus, et je suis maintenant servi, comme si mes prières avaient été entendues. Et le moins que l'on puisse dire c'est que Jared Harris est tout sauf mauvais. L'acteur est aussi pervers que cinglé. C'est dans son regard. Il a un truc en plus qui me fascine.
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Du côté d'Elizabeth, la femme de Walternate on s'intéresse un peu plus à elle et ce n'est pas de refus. Son dîner avec son mari au beau milieu de l'épisode était assez percutant, avec des bons sentiments et surtout ce côté deuil de Peter qui ressort. Surtout qu'Elizabeth a pardonnée à Walter. Bien évidemment, il fallait s'attendre à ce qu'elle traverse dans notre monde et qu'elle rencontre notre Walter. La scène est magnifique, émouvante et surtout, un symbole de ce que la série peut faire de mieux en terme d'émotions et de sentiments. Je trouve ça tellement beau. L'amour dans Fringe fonctionne à merveille. C'est bien plus qu'une série de SF, c'est aussi un très bon drama. Fringe est bel et bien un chef d'oeuvre sur tous les plans. Il y aura également une très belle scène bien touchante entre Walter et son fils Peter. Ce dernier va confier à son père que Walternate est loin d'être l'homme méchant qu'il croyait et surtout, qu'il savait à quel point il préférait Walter.
Je retiens également un bon moment de cet épisode qui nous permet de voir les deux équipes des deux univers avoir une réunion ensemble sur un problème commun : Robert Jones. Ce dernier se retrouve devant la nouvelle machine à écrire qui s'est transformée en minitel pour l'occasion. Robert Jones travaille donc avec Broyles-nate et Nina Sharp. Cela ne pouvait pas être mieux. Voilà donc une fois de plus un excellent épisode de la série. Avec des très bons moments et un équilibre parfait entre sentiments et action. Sans compter qu'il y a encore pas mal de lieux et de scènes en extérieur. Je pense que la série n'est vraiment pas bradée au niveau de son budget par la Warner c'est ça qui fait plaisir à voir. On est même pas encore à la moitié de la saison et tout est toujours aussi bon. Et surtout, les enjeux se diversifient au fur et à mesure que les épisodes avancent.
Note : 10/10. En bref, Fringe est un chef d'oeuvre. Et dans le cas de cet épisode, c'est la définition parfaite.


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