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Le 09/01/2012 à 9h 50 sur la chaîne Encyclopedia : « SUR LES TRACES D’ADAM ».

Par Ananda

Chacun connait le mythe biblique d’ADAM, le tout premier homme, le père de toute l’humanité. Se pourrait-il que cette croyance ne relève pas seulement d’une mythologie religieuse ? Se pourrait-il qu’au plan scientifique, l’idée d’un premier homme dont descendrait l’ensemble du genre humain actuel ait quelque fondement ?

Eh bien, oui, puisqu’ainsi qu’on nous l’annonce au tout début, en préambule à ce passionnant documentaire anglo-saxon, « un généticien, désormais, parcourt le monde pour mener l’enquête sur nos origines » et que, plus extraordinaire encore, grâce à lui, « la génétique évoque l’existence d’un ADAM SCIENTIFIQUE ».

Lançons-nous donc, dans le sillage de ce documentaire, « sur la piste » de ce mystérieux individu de sexe masculin, qui serait, d’après ce que l’on soupçonne maintenant, « notre ancêtre à tous »…

Et commençons par un constat, qui saute aux yeux de tout le monde : les six milliards d’hommes qui peuplent à l’heure qu’il est la planète bleue présentent une telle variété, une telle diversité d’apparences qu’entre eux, « l’idée de parenté » peut nous paraître « inconcevable ». Ne perdons pas, pourtant, de vue tout ce que les apparences peuvent avoir de trompeur, et de superficiel.

Car, tout comme « trois grandes religions » nous incitent à croire en un Adam biblique, la science la plus moderne et la plus pointue tend à nous persuader qu’un « Adam génétique » survit aujourd’hui dans chaque représentant du sexe mâle que compte notre espèce.

Le généticien auquel nous avons fait allusion plus haut se nomme Spencer WELLS. Son but (pour ne pas dire même son obsession) ? « Identifier l’Adam génétique qui se trouve à la racine de notre arbre généalogique », encore bien mystérieux.

C’est dans cette seule et unique perspective que ses recherches vont, au gré de leurs détours, le mener successivement sur la trace d’ « un des plus grands guerrier de l’Histoire », d’ « un des  Pères Fondateurs de la nation américaine » et, pour finir, d’ « un prince éthiopien ».

Le dynamique Spencer Wells s’est spécialisé dans l’étude du CHROMOSOME Y. Chromosome sexuel de la spécificité masculine, l’Y « se transmet presque tel quel de père en fils comme un nom de famille » et, de la sorte, marque le lien des hommes actuels à leurs ancêtres mâles communs, encore appelés par les généticiens « LES SUPER-ANCÊTRES ». A partir de là, il devient alors possible de remonter jusqu’au « SUPER-ANCÊTRE ULTIME », autrement dit « l’Adam scientifique ».

Trois démonstrations suivent, qui ne vont pas manquer de nous surprendre.

Pour les besoins de la première, Spencer Wells en personne se rend « dans un bar de SAN FRANCISCO » (U.S.A), lequel se trouve être le « point de rencontre d’un GROUPE D’IMMIGRES MONGOLS », exclusivement composé de mâles.

Pourquoi des Mongols ? La réponse, si elle est très simple, est inattendue : parce que « tout le monde », en Mongolie, se targue de descendre de GENGIS KHAN !

Spencer Wells va soumettre ces quelques immigrés à « une opération toute simple » qui, de plus, a l’avantage d’être très rapide : un prélèvement de salive à l’intérieur de la joue de chacun, à l’aide d’un coton tige, et le tour est joué !

Petit flash-back historique : il y a 800 ans, le conquérant des steppes Gengis Khan « régnait sur l’un des plus vastes empires que l’Homme ait jamais connu ». Ce territoire s’étendait du Kazakhstan à la Corée, en passant par la Chine. Cela vaut bien, tout de même, la peine qu’on s’y intéresse…

Donc, « des machines » décortiquent les cellules prélevées sur les Mongols du bar et se mettent en devoir d’étudier scrupuleusement leur ADN. Et quelles ne sont pas la surprise et le ravissement de Spencer Wells lorsqu’il découvre que « deux des hommes du groupe sont des descendants lointains de Gengis Khan » !

Bien sûr, c’est le chromosome Y qui, ici, « confirme le lien génétique ». Les deux Mongols en question, prévenus, se tapent joyeusement les paumes l’une contre l’autre.

Ce qui se confirme aussi avec cette expérience, c’est qu’une importante partie de la population masculine de L’ASIE CENTRALE descend d’un ancêtre commun qui lui a transmis son chromosome Y. A la fin des années 1990, Wells s’était en effet lancé dans une grande campagne de prélèvements et d’étude du profil ADN de cette vaste région. Cette étude lui avait permis d’isoler, parmi la population mâle, « plus de 8% » d’hommes présentant, par ce biais, un lointain cousinage. Cela signifie que cette parenté concerne « environ seize millions d’hommes », ce qui n’est tout de même pas rien. Ces faits supposent que ces hommes ont tous eu, il y a longtemps, le même « grand inséminateur », sans nul doute un individu qui a eu accès à de très nombreuses femmes, qu’il a pu féconder et à qui il a pu donner une descendance mâle. Pour avoir accès à de si nombreuses femmes, cet individu devait être particulièrement puissant.

D’autre part, l’étude des diverses « mutations génétiques de l’Y » (les mutations sont des erreurs de copie génétique, des « détails génétiques » pourrait-on dire, qui se transmettent) indique que ces dernières « remontent à près de mille ans » et qu’elles sont plus particulièrement concentrées en Mongolie.

Vous l’avez compris : « tous les indices » désignent, pour « unique ancêtre » de tous ces centre-asiatiques, un prestigieux homme, Gengis Khan.

« C’était forcément, renchérit le commentateur, un homme de pouvoir » qui dominait un territoire très étendu, et qui, lancé dans une spirale de conquêtes militaires (cruelles), exterminait ses ennemis mâles et s’appropriait leurs femmes capturées, en bon primate.

Nous savons, du reste, parfaitement, par les diverses annales historiques, que le grand et féroce empereur mongol a engendré un nombre considérable de fils et de petits-fils…

Pour les besoins de sa deuxième démonstration, le généticien Spencer Wells s’est cette fois tourné tout bonnement vers…la Bible !

Le Livre qui donna naissance au Judaïsme, au Christianisme et à l’Islam « nous parle d’un homme, d’un seul et unique homme, qui serait notre ancêtre à tous ». S’agit-il là d’une intuition ?

Extrêmement importante en pays anglo-saxon, la tradition biblique mentionne, dans « la prétendue lignée d’Adam », le roi SALOMON, dont le fils, un nommé MENELIK, se serait approprié l’Arche d’Alliance et l’aurait amenée avec lui à AXOUM, en ETHIOPIE. Or, la FAMILLE ROYALE ETHIOPIENNE se prétend descendante directe de ce Ménélik et, par conséquent, du roi Salomon. Voilà qui n’a pas manqué de titiller la curiosité de Spencer Wells.

En 1974, le dernier souverain éthiopien, Hailé Sélassié, fut déposé et toute sa famille contrainte, de ce fait, à l’exil. C’est donc hors de son pays d’origine, en Occident, que Spencer Wells a pu retrouver l’un de ses princes et le soumettre, « sous couvert de l’anonymat » à sa demande expresse, à un test ADN. Les résultats, qualifiés d’ « intrigants », se bornent à pointer la présence d’une « ascendance moyen-orientale » sans cependant être plus précis, ce qui nous laisse un peu sur notre faim…

Spencer Wells, tenace, ne s’en accroche pas moins à sa quête obsessionnelle.

La question qu’il se pose maintenant est la suivante : « d’où venait Adam ? ».

Pas facile à déterminer… « à cause des migrations humaines !». Wells le reconnait, et insiste bien là-dessus : « les pistes sont brouillées ». L’Homme migrant tous azimuts depuis au moins 60 000 ans, il n’y a pas lieu de s’étonner que la planète soit devenue « un melting-pot ». Savoir « d’où vient chaque habitant » de notre Terre nécessiterait « un quadrillage du monde entier », de toutes ses zones sans exception, aux fins d’analyser les chromosomes Y de tous les hommes qui y habitent. Pas un mince travail, on le voit !

Cependant, S. Wells tient à nous administrer sa troisième démonstration. Pour ce faire, il a choisi encore une cible prestigieuse : « l’une des figures les plus illustres de l’Histoire américaine » !

Troisième président des Etats-Unis, Thomas JEFFERSON est aussi connu pour avoir eu une descendance noire, avec sa maîtresse, une femme de couleur qu’il avait choisie parmi ses esclaves. Mais ce qui est moins connu, en revanche, c’est que, du côté de son ascendance, les choses semblent également d’une complexité inattendue.

Voici l’histoire : en 1998, l’infatigable Spencer Wells se rend en Virginie, où habite un de ses descendants blancs et mâles portant le nom de Jefferson. Prélèvement classique. Mais résultats pour le moins détonants, puisque « les mutations de l’Y de Jefferson », loin de sembler européennes, le reliaient à la région géographique du Moyen-Orient ! Qui l’eut cru ? A regarder son visage portraituré sur un tableau d’époque, on le juge très WASP. Sa généalogie officielle fait état d’ancêtres remontant à « la France et à l’Angleterre médiévales ». Et pourtant l’Y (qui ne ment jamais) le relie clairement au LIBAN actuel (et, sans doute, aux Phéniciens).

La conclusion qu’il faut tirer de tout ceci est bel et bien que, n’en déplaise aux racistes, « notre apparence physique ne nous dit pas vraiment d’où nous venons ».

Mais, bien sûr, les recherches de Spencer Wells ne s’arrêtent pas là.

Souvenons-nous de l’objectif ultime qu’il s’est fixé : retrouver l’ancêtre originel…

Poursuivant son patient, inexorable labeur de Sherlock Holmes des gènes et des mutations, il s’engage dans une recherche de bien plus grande envergure qui l’amène tout d’abord à découvrir l’anonyme aïeul, baptisé, faute de mieux, M9.

Les mutations de cet M9 remontent à 40 000 ans, et il est, déjà, « l’ancêtre de la moitié des hommes de la planète ».

Où vivait-il ?

Les ossements fossiles des plus vieux représentants de notre espèce (Homo Sapiens) se trouvent en AFRIQUE, au MOYEN-ORIENT ainsi qu’en ASIE, ce qui fait de ces trois régions du globe « trois possibles berceaux de l’humanité ».

Comment trancher ?

Arrivé à ce stade, Wells se rend compte qu’il lui faut chercher « un endroit où se trouvent des individus originaires des trois régions ». Il finit par jeter son dévolu sur la petite ILE DE PATE, au large du Kenya.

Avec ses « monuments musulmans », ses « sépultures chinoises » et ses « visages reflétant un étrange métissage », Paté est, un peu à l’instar de Zanzibar, de Madagascar ou des Comores, un résultat de l’intense trafic maritime commercial que connut l’Océan Indien à la période antérieure à sa colonisation européenne. A cette époque tout comme aujourd’hui, la mer du sud reliait des cultures aussi diverses et éloignées géographiquement les unes des autres que celles de l’Afrique Noire, du Monde Arabe, de l’Inde, de l’Indonésie et de la Chine. Il en est résulté un brassage ethnique unique en son genre.

Mais Wells en veut et en attend la confirmation formelle par la génétique. C’est dans ce but qu’il effectue des prélèvements (toujours les mêmes) sur « 25 hommes ».

Verdict : « les hommes de Paté viennent, en effet, d’Afrique, d’Europe, d’Arabie, du Croissant Fertile et d’Inde ».

Mais à cela (finalement assez prévisible) s’ajoute un élément nouveau, récolté dans la foulée, et qui s’avère être un authentique trésor génétique : la mutation M168, que « près de trois milliards d’hommes » possèdent et qui, en conséquence, pointe du doigt « un nouveau super-ancêtre ». Sommes-nous enfin arrivés « au pied de l’arbre généalogique » ?

Non, c’est un peu vite dit, puisqu’on ne tarde pas à identifier, chez les hommes de la petite île, « une exception » dont l’Y est exempt de la mutation M168.

C’est donc cette exception – en l’occurrence bénie – qui elle seule permettra de mettre enfin en relief la décisive « mutation universelle », but suprême de toutes les recherches.

Le « super-ancêtre suprême », le fameux « Adam scientifique » avait pour territoire « L’AFRIQUE DE L’EST ET DU SUD ».

Comme le subodorait le Bible, et comme tous les chemins mènent à Rome, « toutes les branches de notre arbre généalogique conduisent à un seul homme » ; n’est-ce pas « renversant » ?

Ainsi, « tous les Y du monde » peuvent-ils se donner la main : tous, cette fois sans exception, « remontent à l’homme africain » primordial !

De l’homme en question, bien évidemment, on sait fort peu de choses, sinon qu’il a vu le jour et a vécu « quelque part dans la VALLEE DU RIFT », en TANZANIE ou en ETHIOPIE, « IL Y A ENVIRON 60 000 ANS ». Autant dire que « nous avons localisé Adam dans un passé très récent » et que, par voie de conséquence, notre espèce apparait comme singulièrement jeune.

Mais quel pouvait être le visage de ce super-ancêtre des Hommes ?

Assurément, pas celui qu’a représenté la célèbre fresque de Michel-Ange, et qui est, comme on pouvait s’y attendre, celui d’un jeune et bel Italien.

Pour en avoir une idée plus précise, Wells va être obligé de faire appel à un spécialiste de la « reconstruction faciale » à partir de crânes fossiles.

Au confluent de la science et de l’art, Frank BENDER s’est donné pour mission de « recomposer les décomposés ». Outre qu’il peut se targuer d’avoir redonné un visage à Lucy et à Homo Erectus, ses dons l’ont amené à collaborer avec les services de police scientifique de pas mal de pays.

Compte tenu du fait que, malheureusement, « nous n’avons pas le crâne d’Adam », Bender va devoir faire la démarche de se rendre au MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE DE NEW-YORK, où, tout d’abord, on lui présente l’un des plus anciens crânes d’Homo Sapiens, le CRÂNE DE KAFZEH, de 100 000 ans d’âge, découvert en Palestine.

L’artiste commence par extrapoler ses traits à partir de ce qu’il observe de sa structure crânienne. Toutefois, il sait que cela ne saurait suffire : il doit l’actualiser, le « rajeunir » de 40 000 ans, notamment aux niveaux du menton, du front ainsi que de l’arcade sourcilière. Pour cela, il faut à tout prix qu’il « s’aide d’un visage moderne ».

Mais quel visage moderne choisir ?

Logiquement, les scientifiques l’aiguillent vers un groupe ethnique de chasseurs-cueilleurs est-africains, les HADZADE. Wells les connait déjà bien, et pense que ce sont eux qui donneront les indices les plus fiables sur l’allure que devait avoir notre Adam réel.

Le travail de Bender va, à partir de là, consister à « fusionner les deux visages » dont il a fait ses modèles, celui de l’Homme de Kafzeh et celui du chef du groupe des Hadzadé. Après avoir sélectionné « plus de deux cent traits » chez chacun des deux types de modèle, il mettra au point, par ordinateur, un « modèle mathématique » intermédiaire, qu’il convertira en nouveau crâne en 3D.

En attendant qu’il finisse son œuvre, revenons à notre grand ancêtre. Il y a 60 000 ans, époque à laquelle il vivait, tout n’était pas rose, loin de là, étant donné que l’humanité subissait une « très grave crise ». Pour tout dire, elle se trouvait même carrément « au bord de l’extinction », réduite à seulement « quelques milliers d’individus » ainsi que le révèle, là encore, la génétique en pointant ce qu’elle nomme « un goulet d’étranglement ». Des causes de cette quasi extinction, nous ne savons pas grand-chose ; tout au plus pouvons-nous soupçonner fortement quelque cataclysme naturel probablement lié au volcanisme (l’éruption du super volcan Toba, situé dans l’île de Sumatra, il y a quelques 70 000 ans). Reste à savoir comment l’espèce humaine renaquit de ses « cendres ». Il est permis de penser qu’il y eut une sorte de « facteur déclenchant », car, en un temps singulièrement bref, elle passa d’une dramatique crise démographique à un « coup de fouet » radical qui lui permit non seulement de « rebondir », mais encore de changer d’état d’esprit, de se lancer à la conquête de la planète continent après continent, d’effectuer des progrès technologiques et culturels (avec « l’explosion de l’art ») décisifs. A cela, peut-être, une explication, que Spencer Wells n’hésite pas à hasarder : « Adam pourrait être le premier humain ayant la capacité de penser comme nous » et donc l’orchestrateur d’une véritable révolution mentale.

Pour mieux comprendre Adam, en tout cas, il y a les Hadzadé. Extrêmement proches par leur mode de vie des tout premiers Hommes modernes, ces chasseurs-cueilleurs savent faire preuve d’ « une grande ingéniosité ». Ils fabriquent, ainsi, des « arcs solides et souples », de même que des « flèches redressées sur des braises ». Ce sont là des « innovations essentielles » qui les rendent aptes à « tuer à distance et avec précision ». L’utilisation, en sus, d’armes empoisonnées leur garantit des techniques de chasse déjà redoutablement « efficaces ». Allez savoir si ces techniques n’ont pas été inventées par « Adam »…

Compte tenu de ce que nous savons désormais, et, cela va de soi, en attendant de nouvelles données que la science ne manquera certainement pas de nous fournir – il n’est pas interdit de penser, d’imaginer que ce lointain ancêtre aurait pu être doté d’une « capacité inédite à utiliser un langage complexe », analogue par exemple ou proche de la langue ponctuée de clics qu’utilisent encore de nos jours les Hadzadé et autres Bushmen du désert du Kalahari. Il faut savoir que le langage que parlent les Hadzadé est sans conteste « une des langues les plus complexes du monde ». N’est-ce pas là la preuve que ces langues à clics « existent depuis très longtemps » et que, partant, elles ont forgé l’intelligence unique de notre espèce ?

Dans son coin, Bender le remodeleur continue son patient travail. Sa conscience professionnelle aiguë le pousse à essayer de « rentrer dans la tête d’Adam » afin de le sculpter en rendant au maximum « sa personnalité », son âme. Et le « nouveau portrait » qu’il réussit, en définitive, à dresser de « l’ancêtre commun à tous les hommes actuels » apparaît enfin sous nos yeux, singulièrement expressif. C’est un beau visage africain (et non Italien !), « volontaire », plein de caractère…et de séduction.

Toutes les lignées masculines humaines, exceptée la sienne, se sont éteintes. A-t-il accaparé les femmes, à la manière de Gengis Khan ou du redoutable père de la « horde primitive » dont parlait Sigmund Freud ? A-t-il éliminé la descendance mâle de ses concurrents comme l’a fait le Pharaon de la Bible ?

Imaginons cet ancêtre, ce mâle dominant intelligent, énergique et très certainement charismatique : il maîtrise mieux le langage que les autres, il apprend vite ; plus apte à protéger les siens, il est populaire auprès de la gent féminine, qu’il attire, et il a donc  davantage de descendants que les autres, à tout le moins de descendants mâles. C’est peu après son passage sur Terre (son règne ?) que l’espèce Homo Sapiens quitte l’Afrique pour, rapidement, arriver jusqu’à l’Australie.

En résumé, « nous sommes TOUS COUSINS » (par la grâce de l’Y) - que voilà une bonne nouvelle !

Mais deux questions demeurent, à mon sens, légitimes : y a-t-il eu une Eve, et quel rôle a-t-elle joué ?

Ce documentaire – extrêmement androcentré – ne nous en souffle mot.

P. Laranco


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