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Jour et Nuit

Publié le 23 août 2012 par Olivier Walmacq

La critique night and day de Borat

Pixar a toujours su varier les plaisirs avec ses court-métrages: magie (Presto), comédie (Knick Knack, L'homme-orquestre, Le joueur d'échecs, Tin Toy), science-fiction (Burn-e, Extra-terrien), fable (Partly Cloudy, Saute mouton), suites à ses films (Vacances à Hawaï, la série de Cars, Baby Sitting Jack Jack, La nouvelle voiture de Bob) et même le drame (Red's Dream).
Avec Jour et Nuit, il s'agit de viser un peu plus haut niveau originalité. Ainsi, Teddy Newton, voix et scénariste chez Pixar, se charge de nous dévoiler un court pour le moins improbable et donc novateur. Le but ici est de mélanger animation 2D et images de synthèse dans une même scène.
Ainsi, nous avons deux personnages dessinés façon 2D avec à l'intérieur des images de synthèse, le tout sur un fond noir. Les deux personnages reflètent le Jour et la Nuit (d'où le titre assez pertinant). On suit dans un premier temps Jour, assez morose pour l'occasion.
Le réalisateur fait intéragir son personnage avec le décor qu'il représente. Ainsi, quand il se lève, les feuilles de l'arbre se soulèvent, quand il court, des gens font de même; et quand il se soulage... enfin, je ne vous fais pas de dessin.
C'est alors qu'il découvre Nuit.

Il découvre alors son opposé qui représente la même chose que lui mais à une période autre. Des questionnements chez chacun se posent et ils se découvrent finalement des points communs. Ils aiment s'amuser par exemple.
Ainsi, Nuit découvre les jolies filles sur les plages, les papillons ou un arc en ciel ; quand Jour voit pour la première fois des lucioles, des feux d'artifice ou les lumières des casinos.
Jusqu'à ce qu'un appel radio sonne: nos héros apprennent alors qu'ils se complètent malgré qu'ils soient opposés. En d'autres termes, ils se comprennent mieux que ce que l'on ne pense.
Et encore mieux, ils inversent les rôles selon le temps. Ainsi chacun pourra profiter des beautés de l'autre pendant plusieurs heures.
La musique de Michael Giacchinno et le son tiennent beaucoup également dans le déroulement puisque les personnages ne se parlent jamais. Le compositeur donne lieu à une composition un peu folklorique au départ pour ensuite y aller dans le jazz.
Ainsi, en touchant à l'original pur et dur, Pixar donne lieu à une véritable prouesse technique, preuve encore une fois de leurs talents de metteur en scène comme d'animateur.

Note: 19/20


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