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Conseil constitutionnel, J'ACCUSE : « Vous avez dit égalité ? ! »

Publié le 20 mai 2013 par Raoul Sabas

  

   Le 20 mai 2013

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Objet :

Conseil constitutionnel, J’ACCUSE : « Vous avez dit "égalité" ? ! »

   Conseil constitutionnel

   2 Rue Montpensier

   75001 Paris

[Envoi recommandé avec accusé de réception, à l’attention de Jean-Louis Debré, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, Renaud Denoit de Saint Marc, Guy Canivet, Michel Charasse, Hubert Haenel, Jacques Barrot, Claire Bazy Malaurie, Nicole Maestracci et Nicole Belloubet]

Mesdames, Messieurs,

C’est avec un immense regret et le sentiment d’un énorme gâchis pour ces enfants à venir, condamnés à avoir deux papas ou deux mamans, que j’accueille votre décision de valider le mariage pour tous, à savoir celui entre deux femmes ou deux hommes.

Il fera, à coup sûr, la risée de nos plus ou moins lointains descendants, s’ils en avaient d’aventure connaissance, tout comme il en ira, d’ailleurs, à propos de l’absurde prétention des humains du XXIe siècle de réguler le climat de la planète, à leur convenance – LAQUELLE ? ! – pour l’éternité. Et ce dans un monde, où TOUT est en perpétuel mouvement, d’où l’impossibilité d’y stabiliser quoi que ce soit – sauf à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, ce que j’attends toujours des uns ou des autres, depuis des années, notamment de Nicolas Hulot, de Cécile Duflot, d’Éva Joly et d’Europe-Écologie-Les Verts.  

En conséquence, à défaut d’arguments contraires jusqu'ici, j’affirme que la loi sur le mariage entre homosexuels masculins ou féminins se fonde uniquement sur une soi-disant égalité absolue, laquelle n’existe pas et n’existera jamais dans notre monde - sauf encore à vous-mêmes ou à quiconque de démontrer le contraire !

De surcroît, cette loi promulguée par le Président de la République témoigne du maigre niveau de réflexion de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira en l’occurrence, dans son incantation ministérielle « proclamant l’égalité » devant l’Assemblée nationale, avec l’assurance que cela suffira pour que l’égalité absolue devienne une réalité terrestre.

Or, pas plus pour le « Yes, we can » d’Obama que pour l’ordre juste de Ségolène Royal en son temps, la méthode Coué n’a fait ses preuves jusqu’ici, et il ne suffit pas d’écrire sur les frontons des édifices publics ou sur des oriflammes les mots, liberté, égalité et fraternité, pour leur conférer une quelconque « absoluité » sur la Terre.

En conséquence, ce mariage pour tous sur seul fondement de prétendue égalité absolue demeurera une « escroquerie intellectuelle » sine die devant l’Histoire, comme l’explicite ma lettre recommandée du18 février dernier au Parti socialiste, laquelle avait pour objet, PS et Gauche, J’ACCUSE : « Mariage pour tous et escroquerie sine die devant l’Histoire ! »

En effet, cette loi nouvelle repose uniquement sur le penser superstitieux humain, dont la caractéristique fondamentale est d’absolutiser fictivement, donc mensongèrement, le relatif. Autrement dit, ce mode de penser consiste à faire passer pour Vérité ou réalité absolue le contenu seulement relatif pensé par notre entendement pratique, à savoir le penser en images et le penser des Abstractions, appelés respectivement imaginatio et ratio chez Spinoza.

Je ne développe pas davantage mon argumentation, puisque je joins à ce courrier ma lettre du 3 courant, adressée à Nicolas Sarkozy en envoi recommandé avec accusé de réception, sous l’intitulé, « Mariage pour tous et escroquerie intellectuelle ! », ainsi que les documents rappelés ici en annexe.

Si cela est nécessaire pour étayer mon argumentation sur le plan philosophique, je tiens également à votre disposition mon texte fondateur, « VÉRITÉéternelle absolue versus mensonges etlâcheté des élites du XXIe siècle », souvent porté à la connaissance de François Hollande dans un courrier initié le 6 octobre 2000, mais dont j’attends toujours la première réponse argumentée sur le fond, malgré mes gravissimes accusations de mensonges et de « croyances au miracle », qui lui ont permis, au fil des années, de parvenir au sommet de l’État, fut-ce en dépit de mon défi de confronter en justice sa vérité et la mienne, mais toujours ignoré jusqu’ici.

Pour conclure, vous aviez entre vos mains l’argument irréfutable qui vous donnait une excellente raison de rejeter le projet soumis à votre décision, car vicié dès le départ par un argument fallacieux, mais faute de l’avoir fait, je fais confiance à l’avenir plus ou moins lointain pour en juger sur le fond et sur la forme.

Cette dernière renforce d’ailleurs mon accusation, puisque François Hollande, fort de son pouvoir absolu (Présidence, Assemblée nationale et Sénat), s’est bien gardé de consulter directement le peuple français dont il redoutait la réponse, ce qui est tout sauf intellectuellement courageux.

Toutefois, rien ne garantit que la prochaine majorité parlementaire opposée ne s’empressera pas d’abroger une loi fondée sur un mensonge éternel, une escroquerie intellectuelle jusqu’à la fin des temps, comme établi dans l’ensemble de ce courrier, sauf démonstration contraire de votre part, intellectuellement et philosophiquement argumentée. Et quid, alors, des gens antérieurement mariés ? !

Dans l’éventualité de votre réponse contraire, intellectuellement et philosophiquement argumentée, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines - sauf toujours à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire au vu du texte évoqué ci-dessus, que je tiens à votre disposition

Annexe : Lettre du 3 mai 2013 à Nicolas Sarkozy et documents joints

    II - Lettre du 2 mai 2013 à André Vingt-Trois

   II - Lettre du 6 novembre 2012 à André Vingt-Trois

   III - Lettre du 26 novembre 2012 à André Vingt-Trois

   IV - Lettre du 20 février 2013 au Parti socialiste


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