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Côte : manger français à Londres

Par Faichelbaum @faichelbaum

cote-brasserie (1)En déplacement professionnel chez nos voisins d’outre-Manche, j’ai passé ma journée à manger/boire français : viennoiseries, bières (Stella & Météor), … et le dîner. Bah oui, pourquoi s’embêter à trouver quelque chose d’anglais chez les Rosbifs ? Mes souvenirs de voyages linguistiques ? De la semelle, de trucs sans goûts, … Alors quand en cherchant une table pour le dîner, on a vu un restaurant se présenter comme “Brasserie Côte, la brasserie de laquelle les parisiennes devrait prendre des leçons”, on s’est dit : challenge accepted ! C’est ici que ca se passe.

Pour l’ambiance Brasserie, je dirais qu’il y a un petit loupé : on est à mi chemin entre un restaurant à l’Américaine (type le Walt pour ceux qui connaissent), le pub et la brasserie. Pas très cliché mais bon, c’est propre.

La carte, assez pauvre en noms à consonance française est assez bien pourvue, tant sur les entrées que sur les plats. Mon dévolu se jette sur le tartare de boeuf en entrée (??), un demi poulet (breton – ils insistent), accompagné d’une Météor.

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Que dire de l’entrée. J’étais assez dubitatif de proposer un tartare en entrée (préparé avec les câpres, le cognac, l’oeuf, …). Je rajoute mes sauces (Worcester & Tabasco), je porte la fourchette en bouche et là, c’est le drame : c’est l’un de meilleur tartare que j’ai jamais mangé ! Je n’en connais qu’un seul autre (à Paris d’ailleurs) qui fut meilleur ! Je crois rêver … Je me dit qu’il y a erreur, que j’ai du reprendre le train dans l’autre sens ou que je me suis assoupi à une de mes conférences. Je m’agite, j’en gobe le reste du tartare et non, tout est bien réel.

Très bonne introduction pour me préparer au demi poulet, plat “par défaut” que je prend souvent dans les brasseries parisiennes. Le poulet est cuit sur le grill. Goûtu, il reste néanmoins un peu trop rosé à mon goût (je l’aime bien blanc). mais la cuisson est homogène et propre, l’assaisonnement fin. La sauce au champignons qui l’agrémente est fine et n’étouffe pas le palais. Les frites présente en accompagnement son juste bonne. Le plat est donc bon, mais à mon goût mériterait une cuisson plus longue. Mais rien de choquant et également bien habituelle, même dans les bonnes brasseries parisiennes.

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caramel

Bien mis en bouche, ayant toujours le régal de l’entrée en bouche, je me jette sur ce qu’on m’annonce la spécialité de la maison, pour mon dessert : la crème caramel. Et bien je dois dire qu’ils peuvent s’en vanter. Généreuse, onctueuse, légère, elle fond délicatement en bouche. La parfaite définition de la crème caramel.

Même si je suis chiant sur la cuisson de mon poulet, le dîner fut parfait du début à la fin avec un service plus qu’agréable. Avec deux bières, le repas m’aura coûté 35,10 livres (soit environ 42€) : honnête. Le pire, c’est que c’est une chaîne …


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