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Chuck Paisley - Where the Doves Bark.

Publié le 19 novembre 2013 par Concerts-Review

Paisley, tu dis!

On connaît Paisley en Oregon, Paisley ( Pàislig en gaélique) quelque part dans les Lowlands écossais, le design bariolé, on connaît aussi,  doit y avoir une dizaine d'adeptes de soccer de ce nom, un country singer, mais il se prénomme Brad!

Eclaire notre lanterne s v p!

 Dimitri Muylaert (chuck as you know him), naît en 1986 dans un patelin de la province anversoise, à l'école il se débrouille bien, à l'unif, il ne joue pas au whist et obtient un diplôme, résultat: afdeling vaccinologie van de Universiteit Antwerpen.

On veut bien, gamin, mais il s'agit  de musique!

On y arrive, Yves, il apprend à jouer du violon, de la guitare, participe à des jams au Crossroads Café, pendant ses études à Gand, il joue ses propres compositions dans les bistrots du coin, se retrouve dans quelques groupes de la cité de Jacob van Artevelde et fait de mauvaises rencontres, Bherman, avec lequel tu le vis jouer, notamment!

De fil en aiguille il enregistre quelques EP's et, en 2013, sort un premier full CD, comme le gars tâte de la poésie et lit Baudelaire en français, il choisit un titre imagé, 'Where the Doves Bark', excès d'absinthe probablement! 

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Where the Doves Bark

released 10 November 2013

All songs written by Chuck Paisley (Dimitri Muylaert)

Recorded, mixed and mastered by Chuck Paisley at Paisleysound Studio, Gent

Chuck Paisley: Vocals, Acoustic Guitars, Electric Guitars, Banjo, Organ, Percussion and Piano ("He Is Poet, He Is Song" and "Before Showtime")

Marten Roobol: Bass

Dorien Horemans: Piano ("The City" and "Lottery Of Fools")

Cedric Robbrecht: Violin

Photography: Diederik van Hoorebeke

Artwork: Krysztoff Dorion

Track 1: ' The City'

Une ville en clair obscur, un spleen à couper au couteau, un subtil fond sonore folky, décor idéal pour un mois de novembre maussade.

Tu peux,  Paul...

 Les sanglots longs

Des violons

De l'automne

Blessent mon coeur

D'une langueur

Monotone....

2: ' Bondages of Bedlam', tu ouvres un livre d'histoire pour situer les faits: The Bethlem Royal Hospital in London became infamous in the 1600's in regards to the inhumane and cruel treatment of its patients as revealed by psychiatric historians...

Moins violente que  'One flew over the cuckoo's nest', la plage baigne dans un univers Pentangle, Nick Drake,  l'horreur y est révélée par petites touches délicates.

3: 'Horrible little tango'...we'll dance away the sorrow..., aussi mélancolique  et profond que 'Dance me to the end of love' de Leonard Cohen, le burning violin n'y est pas étranger!

4: 'Lottery of fools', une plage toujours aussi fragile, une acoustique gentiment caressée, un piano discret, une mandoline mélodieuse  et une voix apaisante... and she knows it's a wonderful, wonderful night... du dream folk pour âmes sensibles.

Ta conjugale passant la tête dans le bureau te souffle, c'est beau, c'est qui..

Un bon signe!

5: ' Rain', Robert Schumann Liederkreis Op 39 - IX - 'Wehmut' , Cesaria Evora ' Saudade' - Rokia Traoré ' Mélancolie'... it's only rain, ferme la porte, approche-toi, it's only rain!

6: 'A postcard', un instrumental hispanisant.

 La plaine du  Guadalquivir, une oliveraie survolée par un oiseau de proie altier, la sérénité!

7: 'Man overboard', another sketch, aux couleurs americana ce coup-ci car enluminé par un banjo flegmatique.

Capitaine, un homme à la mer...

Du calme, du calme, on avise!

8: '' Before showtime', romantisme, pas mort!

... il fallait peu de chose à ma rêverie: une feuille séchée que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée s'élevait dans la cime dépouillée des arbres... François-René Chateaubriand!

9:  ' He is poet, he is song' , piano/voce , gravité et majesté.

On a déjà cité Cohen, on ajoutera Bill Callahan ( même si le timbre de ce dernier est plus sévère), Bonnie Prince Billy ou le regretté  Jason Molina, tous personnages non inventoriés dans la catégorie fantaisistes!

10: 'Paper Roses'.

Brel:  'Je vous ai apporté des bonbons. Parce que les fleurs c'est périssable....', pas les fleurs en papier, Jacques!

Chuck Paisley n'est pas Chuck Norris,  pas de tsuki, de ju-soko, d'ichigeki... de la tendresse, de la sensibilité, de la grâce!

11: une reprise instrumentale languissante de 'The City'.

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'Where the Doves Bark', dix petites perles à chérir, suis le conseil biblique, do not cast  these pearls before swine!


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