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Les applications mobiles s’inscrivent dans un modèle économique adapté au client

Publié le 26 juin 2014 par Pnordey @latelier

Les applications mobiles sont un investissement incontournable pour les entreprises qui cherchent une meilleure adéquation avec les attentes des utilisateurs. Encore faut-il trouver le modèle économique adapté.

Bon nombre d'entreprises sont bien conscientes du potentiel et des opportunités qu’offrent  les applications mobiles, notamment dans leur relation-client. "Les applications transforment la manière dont les clients interagissent avec les services", explique Andrew Buss, du cabinet d'études IDC. Ces outils, dès lors qu’ils s’inscrivent dans un nouveau modèle économique solide, permettent de mieux comprendre les attentes des clients et d'analyser leur expérience utilisateur. C’est sur ce thème que l'éditeur de logiciel CA Technologies s’est penché en réunissant cette semaine plusieurs acteurs concernés. Selon Eric Grotefeld, son vice-président EMEA pour la solution de gestion des données et de développement d'applications, tous les secteurs sont concernés. Y compris les plus traditionnels. Ainsi par exemple, la manière de concevoir le transport individuel comme le taxi a été transformée par le modèle Uber. Dans ce service de commande d'une voiture avec chauffeur, la disruption réside dans l'application et l'assurance immédiate de la livraison, plutôt que de recourir à une réservation téléphonique ou de s'en remettre aux hasards de la circulation.

Fusionner les équipes et automatiser les phases de test

Plusieurs outils permettent actuellement d’aider les entreprises à faire face à la systématisation des applications. La fusion des services opérationnels avec les développeurs informatiques en est un. Selon CA Technologies qui a lui-même mis en place ce pôle baptisé "Devops", ce recours permet de fluidifier les relations entre les équipes et d'avoir une visibilité sur les différents aspects de la mise en production de l'application. L'innovation majeure évoquée réside dans la "virtualisation" du processus ; à savoir la possibilité de tester l'application sans interrompre sa disponibilité pour les utilisateurs, grâce à une simulation de l'environnement dans les conditions réelles. Pour Ahmad Alayan, responsable du pôle DevOps chez l'opérateur suisse Swisscom, "l'automatisation des tests et la structure même de l'équipe nous ont permis de lancer notre produit "TV 2.0" quatorze mois après l'avoir pensé. Sans cela, il aurait fallu au moins 3 fois plus de temps".

L'application, une vitrine du niveau de digitalisation

Proposer une application apparaît comme une vitrine incontournable pour témoigner du niveau de la digitalisation de l'entreprise à l’égard de ses clients grâce aux technologies de rupture qu'elle sollicite (mobile, médias sociaux, Cloud, Big Data, etc.). Or, les attentes des clients sont au coeur des évolutions tant "l'expérience utilisateur est cruciale" selon Eric Grotefeld. Dans une perspective BtoB, les applications permettent de gagner en efficacité et donc en compétitivité explique Andrew Buss. Mais pour répondre aux fluctuations des besoins, il faut disposer d'un système souple, à même de subir des modifications fréquentes et massives. Il faut donc non seulement répondre aux attentes des clients mais le faire au bon moment. Car si le processus est trop lent, le marché risque d'être déjà dépassé quand l'application sera fonctionnelle. Cette rapidité n'est possible que si l'entreprise dispose d’un système de sauvegarde efficace et de puissants processeurs pour mettre à jour ses versions. Pour Eric Grotefeld, il s’agit d'"agilité technologique".


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