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Benjamin-Constant (1845-1902). Merveilles et mirages de l'orientalisme

Publié le 15 octobre 2014 par Kenza

Benjamin-Constant (1845-1902). Merveilles et mirages de l'orientalisme

Jean-Joseph Benjamin-Constant, Le Flamant rose, 1876, Musée des beaux-arts de Montréal. Photo MBAM, Christine Guest


Benjamin-Constant (1845-1902). Merveilles et mirages de l'orientalisme Du 4 octobre 2014 au 4 janvier 2015 Musée des Augustins
Benjamin-Constant (1845-1902). Merveilles et mirages de l'orientalisme
  Dans le cadre de l'organisme de coopération franco-américaine FRAME (French Regional American Museum Exchange), le musée des Augustins de Toulouse et le musée des Beaux-Arts de Montréal s'unissent pour présenter une exposition consacrée à Benjamin-Constant et à ses influences.
 Benjamin-Constant est l'un des acteurs majeurs de l'art orientaliste de la Troisième République. Bien qu'il n'ait voyagé qu'une fois au Maroc en 1874, le souvenir de ce voyage a marqué toute sa production et son style de vie. Après une première formation à Toulouse, il fût élève de Cabanel mais ses premières influences de peintres orientalistes furent Henri Regnault, Fortuny et Clairin. L'inspiration de Delacroix fut également prépondérante pour notre artiste. Son atelier était aussi rempli d'objets hispano-mauresques…
  Benjamin-Constant manifeste une véritable prédilection pour les scènes de harem ou les odalisques. Il s'empare du mythe de la sensualité débridée de l'orient, associant des hétaïres lymphatiques à de jeunes maures farouches. Il est, par ailleurs, fasciné par les éléments d'architecture mauresque comme l'arc surbaissé. L'inspiration byzantine ou biblique dans la peinture d'histoire vient compléter sa veine orientaliste.
  Il fut également l'un des grands peintres de décors de son temps (Opéra Comique de Paris, Gare d'Orsay, Hôtel de Ville de Paris, Capitole de Toulouse) mais seul un petit nombre d'esquisses peuvent en témoigner hors contexte. Par ailleurs, sa production de portraitiste mondain et son enseignement à l'Académie Jullian où il eut de nombreux élèves américains et canadiens expliquent son succès outre-Atlantique et la richesse des œuvres de Benjamin Constant au musée des Beaux-Arts de Montréal. Il eut également une pratique du portrait plus intimiste de ses proches, exprimant    une véritable empathie.

Benjamin-Constant (1845-1902). Merveilles et mirages de l'orientalisme

Jean-Joseph Benjamin-Constant, Entrée du sultan Mehmet II à Constantinople le 29 mai 1453, 1876.  © Benjamin-Constant, Photo Daniel Martin


Benjamin-Constant (1845-1902). Merveilles et mirages de l'orientalisme

Jean-Joseph Benjamin-Constant, Le Jour des funérailles – Scène du Maroc, 1889. Petit Palais,  Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Photo © Petit Palais / Roger Viollet


Benjamin-Constant (1845-1902). Merveilles et mirages de l'orientalisme

Jean-Joseph Benjamin-Constant, Le soir sur les terrasses (Maroc), 1879, Musée des beaux-arts de Montréal,  don de Lord Strathcona et de la famille. © Benjamin-Constant. Photo MBAM, Brian Merrett


Benjamin-Constant (1845-1902). Merveilles et mirages de l'orientalisme

Jean-Joseph Benjamin-Constant, Favorite de l’Émir Vers 1879 Huile sur toile 142,24 x 220,98 cm  National Gallery of Art, Washington gracieuseté de United States Naval Academy Museum


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