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[critique] Mary Poppins : supercalifragilistique

Par Vance @Great_Wenceslas
[critique] Mary Poppins : supercalifragilistique

A Londres, au début du XXe siècle, Mary Poppins descend du ciel pour répondre à la demande de deux enfants qui cherchent une gouvernante, leur papa, banquier, et leur maman, suffragette active, étant trop occupés pour eux. Son arrivée bouleversera la vie de cette famille… 

[critique] Mary Poppins : supercalifragilistique

Cette comédie musicale au charme désuet qui renouvelle les valeurs familiales par le biais d’un discours simple et de bon goût doit énormément à la fraîcheur illuminée de son interprète, l’adorable Julie Andrews, véritable rayon de soleil enchantant les journées mornes de cette famille de la bourgeoisie londonienne. Bien qu’un peu long et bavard, et malgré quelques chansons inutiles et des seconds rôles peu mis en valeur, le film conserve un très fort potentiel de sympathie dû non seulement au sourire cajoleur et à la voix cristalline de l’actrice principale, mais aussi à quelques séquences d’animation réussies ainsi qu'à l’abattage de Dick van Dyke, lequel interprète deux rôles. N’oublions pas la musique signée de la paire Richard & Robert Sherman, auteurs de nombreuses chansons parmi les plus connues des films Disney : difficile d’oublier les mélodies de Supercalifragilisticexpialidocious ou de Chim-Chim-Cheree qui sont à l’image des meilleurs moments du métrage, enjouées, virevoltantes et féériques. 

[critique] Mary Poppins : supercalifragilistique

Le film est parfois frustrant en cela qu’il demeure imperturbablement sur une voie légère, sans s’apesantir, même si le changement (espéré) d’attitude du père apporte quelques tonalités plus graves. Son décor de studio, ses costumes impeccables, son rythme lent en font un miroir déformant de certaines séquences des Aristochats. On appréciera l’intelligence du jeu de Julie Andrews (Oscar & Golden Globe de la meilleure actrice !), qui dispense la bonne humeur tout en conservant l’attitude digne et raisonnable d’une nurse impeccable, ce qui en fait un paradoxe vivant et réjouissant.  

L’image du DVD est très bonne, la restauration remarquable ayant juste tendance à renforcer le

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grain et à affadir certaines couleurs. La VF en DTS apparaît très équilibrée, avec des dialogues bien mis en avant, mais la VO dispose de plus de variations dans les intonations et une meilleure dynamique. En bonus, outre un petit making-of, on pourra apprécier un jeu et un karaoké. 

[critique] Mary Poppins : supercalifragilistique

Titre original

Mary Poppins

Réalisation 

Robert Stevenson

Date de sortie

Octobre 1965 avec Disney

Scénario 

Bill Walsh, Don Da Gradi & P.L. Travers d'après son oeuvre

Distribution 

Julie Andrews & Dick van Dyke

Photographie

Edward Colman

Musique

Richard & Robert Sherman

Support & durée

DVD Disney zone 2 (2010) "Grand classique" en 1.85:1 / 134 min

Synopsis:Rien ne va plus dans la famille Banks. La nurse vient de donner ses huit jours. Et ni M. Banks, banquier d'affaire, ni son épouse, suffragette active, ne peuvent s'occuper des enfants Jane et Michaël. Ces derniers passent alors une annonce tout à fait fantaisiste pour trouver une nouvelle nurse. C'est Mary Poppins qui répond et apparaît dès le lendemain, portée par le vent d'Est. Elle entraîne aussitôt les enfants dans son univers merveilleux. Un des plus célèbres films de la production Disney.

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