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NOEL GALLAGHER’S HIGH FLYING BIRDS – Chasing yesterday (2015)

Publié le 22 mars 2015 par Papasfritas69

Noel Gallagher - Chasing yesterday

De qui parle-t-on ? :

Groupe Anglais évidemment mené par Noel Gallagher, ancien co-leader d’un des plus grands groupes de rock des années 90, Oasis, accompagné de Jeremy Stacey, Tim Smith, Mike Rowe et Russel Pritchard.

De quoi parle-t-on ? :

Noel Gallagher soumet son rock à diverses variations mais l’ombre d’Oasis n’est jamais très loin.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Ensemble globalement mid-tempo et aseptisé, à noter tout de même deux chansons au rock intensif, Lock all the doors et You know we can’t go back.

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

La liste des singles potentiels sur cet opus est assez conséquente. 

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

In the heat of the moment et Ballad of the mighty I ne manqueront pas de toucher un large public. La ballade The dying of the light et le très accrocheur While the song remains the same devraient aussi faire leur petit bonhomme de chemin.

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Du rock certes mais point trop noisy, bénéficiant de surcroit de moyens de production hors normes.

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en boucle sur ma platine

Après avoir marqué l’histoire du rock avec son frère Liam, avec un album (What’s the story) Morning glory ? et plus particulièrement la chanson Wonderwall, Noel Gallagher navigue maintenant en solo. Enfin presqu’en solo, puisqu’il a associé à son projet les High flying birds (composés tout de même d’anciens membres des Zutons et des Lemon trees), mais ne doutons pas qu’il s’agit là simplement d’un faire valoir plutôt que de réels intervenants dans la composition de ce nouvel opus.

Les premiers accords de Riverman rappellent d’emblée Oasis confirmant ainsi que Noel était bien le maitre à penser des Mancuniens. Très vite d’autres horizons sont explorés, des sons que l’on ne pensait pas pouvoir entendre de sa part (The girl with X-ray eyes ou The Mexican). Des alternances d’ambiances, une musique moins monocorde que par le passé, des standards rock et quelques titres plus intimistes à la limite du folk. Un style libéré donc, sans contraintes et emplit de fraicheur, c’est à se demander pourquoi l’Anglais a résisté si longtemps à la lente agonie d’Oasis.

Liam était la belle gueule et l’élément charismatique du groupe, Noel lui officiait dans l’ombre et tirait les ficelles. Les pugilats incessants de la fratrie avaient brouillé son image, le faisant passer pour un tyran autoritaire incapable d’accepter toutes concessions au sein d’Oasis. Il y a certainement un peu de vrai dans tout ça, mais l’heure est venue aujourd’hui pour Noel de sortir de ce format paranoïaque et d’entrer dans la lumière. Force est de constater que Chasing yesterday s’adapte plutôt bien à ce nouvel environnement.


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