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Merkel, Sarkozy, Barroso... : la démocratie, on s’assoit dessus !

Publié le 15 juin 2008 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa

Merkel, Sarkozy, Barroso... : la démocratie, on s’assoit dessus !


Dans une déclaration conjointe, Merkel et Sarkozy affirment que le « Non » irlandais ne représente pas la mort du Traité. Ce vote peut être en quelque sorte ignoré sous-entendent-ils. Ils appellent les pays européens à poursuivre le processus de ratification :

Dans une déclaration conjointe, Merkel et Sarkozy affirment que le « Non » irlandais ne représente pas la mort du Traité. Ce vote peut être en quelque sorte ignoré sous-entendent-ils. Ils appellent les pays européens à poursuivre le processus de ratification :
« Nous prenons acte de la décision démocratique des citoyens irlandais avec tout le respect qui lui est due, même si nous la regrettons. (…) Le traité de Lisbonne a été signé par les chefs d’Etat ou de Gouvernement des 27 Etats membres et la procédure de ratification est déjà achevée dans 18 pays. Nous espérons donc que les autres Etats membres poursuivront le processus de ratification. Nous sommes convaincus que les réformes contenues dans le traité de Lisbonne sont nécessaires pour rendre l’Europe plus démocratique et plus efficace et qu’elles lui permettront de répondre aux défis auxquels sont confrontés ses citoyens. »
Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes français, Jean-Pierre Jouyet, s’est dit « effondré » par le « non » irlandais, il s’est ensuite repris, déclarant que « l’Europe n’est ni en panne ni en crise ».
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso a, quant à lui, déclaré que malgré le « non », le traité « n’est pas mort ». « La raison d’être du traité de Lisbonne est de résoudre des problèmes spécifiques. Lorsque 27 gouvernements décident d’adopter le Traité de Lisbonne, ils ne le font pas juste pour s’amuser. Ils l’ont fait parce qu’il y a un problème et nous devrions trouver un nouveau moyen pour travailler ensemble dans une Europe élargie. Le problème est toujours là. »
Vaclav Klaus, le Président tchèque, pourra-t-il ramener ses collègues à la raison ? Il a déclaré en effet que : « Le projet du Traité de Lisbonne s’est interrompu aujourd’hui avec la décision des électeurs irlandais et sa ratification ne peut pas être poursuivie. Le résultat est, je l’espère, un message clair adressé à tous. C’est une victoire de la liberté et de la raison sur des projets élitistes et artificiels et sur la bureaucratie européenne. »
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