Mes amis anglais ont dit du bien de l’émission ‘The Making Of Me‘, d’abord car ils ont été surpris de la qualité du programme, ensuite, car c’était assez divertissant pour eux.
Personnellement, j’envie beaucoup les documentaires anglais. Non, pas ceux chiants à mourir de The History Channel. À vrai dire, je crois qu’ils ne sont pas trop bons pour ce qui touche du documentaire historique. Par contre, ils ont une grande diversité dans le genre, que l’on ne retrouve pas vraiment chez nous.
The Making of Me s’intéresse donc à ce que l’on est, sur le plan scientifique. Le premier cobaye sera John Barrowman. Si vous ne savez pas qui c’est, eh bien vous ne regardez pas vraiment la télévision anglaise, car il est partout ! Mais que dis-je, il a pris possession du petit écran !
Bref, tout le monde le sait : John est gay ! On voit même son copain, Scott. D’ailleurs, dans la vie, John a l’air plutôt cool. Et il veut prouver que s’il est gay, c’est une histoire de génétique. Le processus scientifique est progressif et cohérent. On ne vous balance pas des faits à la gueule, on le suit, et au départ c’est du solide. On lui fait passer des tests pour voir comment son cerveau réagit. Car l’homme peut mentir, mais notre subconscient, non. Ainsi, John est bel et bien homo : il est attiré par les hommes ! Je sais, il y en a qui doivent trouver ça débile, mais non, ça ne l’est pas, car en fait, je ne vois pas pourquoi certains hommes nieraient leur homosexualité, et que cela ne serait pas non plus valable dans le sens inverse. Bref, j’ai trouvé toutes les études sur le cerveau logique, et elles démontraient réellement quelque chose.
On a aussi le droit à une petite immersion dans la vie de John, qui jouait au Barbie quand il était jeune, et qui prend un accent écossais quand il rentre au bercail. Cette partie permet surtout de plus connaître la personne, mais elle sert aussi sur le plan scientifique, car il faut ensuite démontrer que ce n’est pas l’environnement qui a poussé JB à choisir cette vie, mais que c’est dans les gênes.
Là, on va sur un terrain plus dangereux, avec des études plus fumeuses. D’abord, à mon avis, car on est sur le sol américain, et que les mecs, ils cherchent des liens n’importe où. John cherche une réponse, et même si elle n’est pas solide, lui, il va s’en convaincre. Franchement, je peux le comprendre sur ce plan là. Il est persuadé qu’il est né gay, donc malgré son ouverture d’esprit, je le voyais mal à la fin de l’émission admettre que les études n’étaient pas du tout solides. Ce qu’elles sont. Cela ne veut pas dire qu’on ne réussira jamais à trouver la source biologique de la gaytitude. Quoique personnellement, je m’en fous un peu, mais bon, cela n’empêche pas les scientifiques de plonger dessus, il y a sûrement des choses à fouiller. Mais à mon avis, il manque quelque chose. De toute façon, c’est en cours.
Ce ‘Making Of Me‘ consacré à John Barrowman et ce qui fait qu’il est gay se révèle assez plaisant à suivre. Cela fait quasiment une heure, mais on ne les sent pas vraiment passé, il y a à la fois une ambiance légère, sans pour autant perdre le sérieux. Car c’est fait avec sérieux tout ça !
Donc, c’était plutôt sympa. Si vous avez une petite heure devant vous, pourquoi pas ?