Les icones gays

Publié le 06 septembre 2008 par Nico81

Pour une star, atteindre le statut d'icône, c'est déjà le bonheur. Mais devenir une icône gay, c'est carrément la consécration. Madonna, Mylène Farmer ou encore Kylie Minogue font partie des élus ! Comment y sont-elles parvenues ? Parlons peu mais surtout parlons gay ! Enquête.
"Tous les plus grands artistes de la planète sont des icônes gays" s'est exclamé M. Pokora sur le plateau de Michel Denisot dans Le Grand Journal de Canal+. Par ces quelques mots, l'artiste a voulu signifié - en toute modestie - qu'il assumait totalement son statut d'icône gay. Et cela n'a pas été sa seule démarche : le beau gosse de la scène française du R&B; a aussi posé pour LE magazine homo par excellence, à savoir Têtu. Comme lui, de nombreux artistes font parti des chouchous de la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) mais y-a-t-il une règle à suivre pour figurer sur la liste ?
Tout d'abord pour être dans le cercle, il faut y avoir été admis... par les gays eux-même ! En clair, n'est pas icône qui veut et encore moins icône gay. Alors comment Madonna, Kylie Minogue ou encore Mylène Farmer ont acquis - depuis déjà quelques années - leurs galons ? Ces trois stars ont notamment le point commun de transpirer la sensualité. Il faut admettre qu'elles possèdent toutes un énorme sex-appeal. Ensuite, elles réalisent de magnifiques spectacles dans lesquels elles soignent aussi bien leurs costumes que leurs chorégraphies. Elles s'entourent également de danseurs, ma foi pas désagréables à regarder, qui les mettent en valeur tout au long du show. Pour ce qui est de Madonna et de Mylène Farmer, elles ont aussi développé une certaine ambigüité autour de leur sexualité : rappelons que Madonna a embrassé à pleine bouche Britney Spears et Christina Aguilera quand Mylène Farmer chante "sans contrefaçon, je suis un garçon."
Mais est-ce suffisant pour tenter de percer le mystère ? En surfant sur des forums dits gays et lesbiens, certains adjectifs viennent parfaire la liste des critères. Aussi, une icône gay doit être "fascinante", "charismatique" et "énigmatique". Elle doit également avoir un caractère fort tout en faisant preuve de fragilité et de sensibilité. Christina Aguilera, par exemple, explique avec rage, dans certaines de ses chansons, qu'elle ne se laissera pas marcher dessus par la gente masculine et dans le même temps, elle est capable de verser une larme dans un clip esthétique et très travaillé. La jeune femme assume aussi pleinement sa sexualité et n'hésite pas à se la jouer provocante. Après la naissance de son fils, elle et son mari Jordan Bratman ont, semble t-il, conservé une vie sexuelle débordante au point de déranger tout leur quartier, ce qui n'a pas, le moins du monde, dérangé l'artiste. Britney Spears, elle, aurait intégré le cercle des icônes gays en 2001 avec la sortie de son album Britney dont est extrait le single très "hot" I'm a slave 4 u.
Si les chanteurs George Michael et Elton John, les footballeurs Cristiano Ronaldo et David Beckham ou les acteurs Jude Law et Robert Downey Jr. sont eux aussi des icônes gays, les femmes semblent décrocher plus facilement ce statut. Est-ce qu'elles restent dans l'imaginaire collectif, celles qui écoutent, conseillent et rassurent ? Mais qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, être une icône gay semble apporter une sorte de plus-value. La célébrité est alors propulsée dans une autre sphère : celle des superstars qui comptent. Et à défaut de figurer au panthéon de la gloire, ce statut peut donner un second souffle à une carrière. Le label "icône gay" rendrait-il une personnalité crédible aux yeux du public ?
Pour la chanteuse pour enfants Chantal Goya qui est une bonne représentante de la "kitsch attitude", le label a bien fonctionné. L'artiste de 60 ans qui plaît aux trentenaires nostalgiques et aux gays, a réalisé un come-back en 2001 avec le remix de son tube Bécassine, c'est ma cousine, transformé pour l'occasion en Bécassine is my cousine. Si aujourd'hui le buzz autour d'elle s'est essoufflé, elle reste quand même l'une des stars phare de la culture gay française ; peut-être parce que la chanteuse s'apparente à un personnage de fiction, excentrique et totalement décalé. D'ailleurs plusieurs personnalités virtuelles ont elles aussi été élevées au rang d'idole. C'est le cas de Wonder Woman, Batman & Robin, Lara Croft, Samantha Jones (interprété par Kim Cattrall dans Sex and the City) et même La petite sirène de Walt Disney.
Côté spectacles vivants, si ce sont souvent des shows dans leur ensemble qui font partie de la culture gay (Hedwige and the angry inch, Hair, My Fair Lady,...), quelques artistes parviennent à tirer leur épingle du jeu et à se faire remarquer comme ce fut le cas pour Liza Minelli ! Son look ainsi que son talent ont fait d'elle l'une des plus importantes icônes gays de la planète, à l'image de sa mère l'actrice Judy Garland ! Toujours sur les planches, mais en dehors du musical, une nouvelle célébrité s'est ajoutée à la liste des artistes préférés des homosexuels : la comédienne Florence Foresti. La petite française a su conquérir le public grâce notamment à son one woman show où elle interprète une jeune femme décontractée qui n'arrive pas à se trouver de "boyfriend" : l'éternel célibataire qui jure, boit et qui assume - enfin presque - ses aventures d'un soir.
D'autres people restent des icônes gays devant l'éternel : Amanda Lear, Mariah Carey, les Village People, Sheila, Boy George, Barbra Streisand ou encore l'inoubliable Dalida. Et si donner une définition précise de ce statut se révèle impossible, une chose s'avère évidente : être une icône gay, ça ne se décrète pas, ça s'accepte !
Source : Purepeople
Avec Nico on n'est pas très Madonna Mylene et Kylie (c'est vraiment la musique pop qu'on n'aime pas vous l'aurez compris) mais je crois aussi que c'est qu'on n'est pas de leur génération de fans. On a 25 ans alors on a plus connu Mariah Carey par exemple.