Appel relayé suis à le demande de notre ami Nikos Grekos :
En Grèce, la rhétorique de la haine contre la communauté LGBT y est assurée de l'impunité. De temps à autres, certains hommes politiques et chefs religieux, certains journalistes et autres personnalités publiques abreuvent de propos injurieux les gays et les lesbiennes, sans aucune conséquence légale ou institutionnelle.
Dernier exemple en date, l'évêque du Pirée Séraphim, qui, dans un article, a traité les gays d'«[ individus] moralement ‘dé-neuronés', [atteints de] déviance psychopathologique, de maladie mentale, de ‘manie d'assouvissement' de leur déviation psychopathologique, et ayant érigé en valeur le tube d'évacuation excrémentiel ». La haine de Séraphim pour les gays est telle qu'il n'hésite pas à s'associer aux affirmations - non démontrées - d'un présumé criminel. L'évêque a déclaré que Nikos Sergianopoulos, acteur connu récemment assassiné, porte en quelque sorte la responsabilité de son propre meurtre : il semblerait qu'il ait cherché à contraindre le meurtrier à l'acte sexuel et que le « malheureux » meurtrier effarouché « car ne mangeant pas de ce pain-là », se soit défendu en le poignardant à 20 reprises.
L'évêque demande un million d'euros à titre de préjudice moral à l'activiste gay Lyo Kalovirnas et l'association à but non lucratif ‘Synthèse Information Sensibilisation au HIV/SIDA' qui avait rendu publique ces attaques homophobes et cette incitation à la haine. Le procès aura lieu le 2 février 2009.
La communauté LGBT grecque requiert votre soutien pour le droit à la liberté d'expression et, surtout, pour que cessent les brimades à l'égard des gays, des lesbiennes et des transsexuelles en Grèce.
Vous pouvez, si vous le désirez, signer notre pétition au gouvernement grec lui demandant d'interdire l'incitation à la haine contre les gays, lesbiennes et transsexuels en changeant les lois anti-discrimination de manière à couvrir les crimes de haine contre la communauté LGBT grecque.