Désolé,encore un poème; mais en ce moment il faut que ça sorte…
Il entre en scène dans une clameur
Et devant un rideau long, sans couleur,
Sur violon aux cordes bien tendues
Offre une valse, celle des pendus.Assise dans sa loge, ma douleur,
À l’artiste envouté lance son leurre;
Derrière un éventail lui fait un signe
Et comme une courtisane trépigne.“Un peu de bonheur, un moment d’oubli,
Une caresse, un sourire poli
Même, à votre convenance.” Elle espère,
Et sans réponse pleure, désespère.Le violoniste, ce charmant prodige
Aux yeux de pluie parsemés de porphyre
Ne connait que les croches, les soupirs,
La valse lancinante qui l’oblige.
P’tit Loup