Sweet Carole ….

Publié le 09 avril 2009 par Lucrece

 Une des premières, avec Eiko Matsuda, héroïne de l’Empire des Sens, ( Cliquer ici pour voir une des Scènes Cultes  ….en tous cas c'est une des plus réclamées sur mon Top Ten des référants ) à s’être risquée à cet exercice périlleux de la scène d’amour non simulée, fut l‘actrice canadienne, Carole Laure…

« De son vrai nom Carole Champagne, Carole Laure, enfant adoptée, poursuit sa scolarité dans une école religieuse et développe une passion pour le piano. Si elle songe à devenir institutrice, elle décide très tôt de se consacrer à la comédie. Après des débuts sur les planches, elle apparaît à l'écran en 1971 dans Mon enfance à Montréal de Jean Chabot …» la suite sur Allo Cine

De la Menace d’Alain Corneau à La Poursuite elle a tourné plus de quarante films.

Toutefois deux de ses prestations sont particulièrement demandées dans les moteurs de recherche : Sweet Movie (1974) de Dusan Makavejev et L’ange et la Femme de Gilles Carle (1977) .

Voici donc Carole Laure dans ses oeuvres aux côtés de Lewis Furey.

Attention la vidéo proposée sur le lien suivant (filestube.com) est sans grand intérêt …

Carole Laure, dans l'Ange et la Femme

Carole Laure : les photos…  aperçues sur Erotic4you…

 On se reportera au climat des années 70, où la multiplicité des salles d’art et d’essai permettait la diffusion d’œuvre d’abord difficile …Fernando Arrabal, Alejandro Jodorowsky , et Dusan Makavejev réalisent respectivement des films tels que :

  1. Viva la Muerte, J’irai comme un cheval Fou

  2. El Topo, La Montagne Sacrée

  3. Wilhem Reich Les Mystères de l’organisme et Sweet Movie ( Un Extrait sur Criterion )

    Sweet Movie est un film excessif et plus que ça…Les scènes où joue Anna Prucnal seraient sans doute jugées avec un regard différent et moins compréhensif que par le passé.

    Et puis il y a notre belle canadienne…

     Carole Laure dans un  bain de chocolat, son sexe filmé en gros plan, Carole Laure encore, faisant l'amour avec Sami Frey à la Tour Eiffel, Carole Laure toujours, tenant un pénis dans sa main ( et à ce niveau j’ai une préférence pour les images de Pier Paolo Pasolini dans la Trilogie : Le Décaméron - Comtes de Canterbury - Les Mille et une Nuits )

    Aujourd’hui Carole fait tourner Clara Furey sa fille (c’était en 2004) et poursuit sa carrière de réalisatrice.

    Gilles Carle pensait sans doute comme beaucoup de cinéastes que « la pornographie  allait sortir de son ghetto pour se normaliser ».

    Mais lorsque l’on pense à Maruschka Detmers qui a porté longtemps le fardeau de sa scène avec Frédérico Pitzalis dans le Diable au Corps en 1986, on se dit que le cinéaste canadien était quelque peu en avance …