Après trois ans d’absence, le réalisateur espagnol semble avoir abandonné le registre de "film de femmes" ("Volver", "Tout sur ma mère") en présentant un drame sombre qui met en scène les amours de quatre personnages. Pour son 17e film, Almodova a choisi de narrer l'histoire d'un écrivain et cinéaste qui se souvient, 14 ans plus tard, du terrible accident qui le rendit aveugle et qui tua la femme qu’il aimait, incarnée par Pénélope Cruz.
Il y a dans ce film "plusieurs histoires d'amour croisées, mais aussi une histoire d'amour sous-jacente, mon histoire d'amour avec le cinéma", a expliqué Almodovar devant une salle remplie de plusieurs centaines de journalistes espagnols et étrangers venues pour la présentation.
Le cinéaste, 57 ans, fait référence dans "Les étreintes brisées", aux films d'autres réalisateurs comme "Voyage en Italie", un film de Roberto Rossellini de 1954 qui surgit comme le miroir inversé de l'histoire mis en scène par Almodovar.
Mais il fait aussi allusion à ses propres films, en particulier à "Femmes au bord de la crise de nerf" (1988) dont on peut voir une sorte de double déformé dans le film que le réalisateur joué par Lluis Homar tourne avec Lena et que finance son vieil amant jaloux.
Sorti en Espagne le 19 mars, le film, pourtant mal accueilli par la critique, a déjà fait deux millions d’entrées. Il faudra attendre le 19 mai pour le voir en France.
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