Le réalisateur Michael Winterbottom avait songé dans un premier temps à adapter à l’écran le roman de Michel Houellbecq, Plateforme, mais ce dernier envisageant de le faire lui-même, il se rabattit sur une autre option : s’ inspirer du roman.
On pourra retrouver la critique du roman sur lexpress.fr en date du 30 août 2001.
Notons, par ailleurs, que La possibilite d'une ile sort en DVD le 17 mars, une occasion de découvrir une des nombreuses facettes de ce très médiatique écrivain, objet de controverses, en raison de ses déclarations incendiaires.
Michael is So british ….
« Tout droit sorti d’Oxford avec une licence de lettres en poche, Michael Winterbottom décide d’intégrer l’université de Bristol pour y étudier le cinéma. Il entre dans le milieu en
tant que monteur, puis fait ses premiers pas dans la réalisation. Il réalise de nombreux
documentaires et téléfilms. »
Sur allocine.fr on retiendra entre autre cet entretien avec le cinéaste :
« D'emblée, fut admis comme évidence le fait que les deux acteurs devraient accepter de se dénuder et d'avoir des relations sexuelles non simulées devant la caméra.
Au final, Michael Winterbottom fit appel à un comédien, Kieran O'Brien, qu'il avait déjà dirigé dans 24 hour party people et un épisode de la série Cracker. Quant à l'actrice, Margot Stilley, qui avait surtout travaillé comme mannequin, elle fut engagée via une agence de casting, n'ayant à son actif que quelques figurations.
“On a été dans un petit hôtel de la région pour faire quelques essais et voir comment ça se passait. On a fini par utiliser certaines de ces scènes dans le montage final. On a fait les choses progressivement. Il est courant de demander à des acteurs d'aller plus loin dans le tournage de scènes intimes. En arriver à l'acte sexuel peut se faire de façon naturelle. En tout cas je n'ai jamais eu l'impression de les forcer. Et ça s'est bien passé. Malgré l'aspect torride des scènes physiques, c'était un plateau de tournage comme les autres. On tournait les scènes et on revenait dessus…”. »
Alors Nine Songs ?
Selon vous, c’est avant tout une lumière et une photo très travaillées, une musique à laquelle on peut ne pas, toujours, adhérer (Franz Ferdinand, Dandy Warhols, Primal Scream, Black Rebel Motorcycle Club), quelques dialogues entre deux scènes d’amour explicites ou les trois à la fois ?
La réponse se trouverait-elle sur ce lien : film de culte.com ?
« La romance naturaliste, photo granuleuse à l'appui, ne suffisant pas à marquer les esprits, Winterbottom se fend de numéros poétiques dans l'Antarctique pour décongeler ses amants désincarnés. Dialogues vaseux mais assumés, culotté mais culcul: 9 Songs ressemble bien à une chambre froide. »
Enfin sur la toile vous pourrez contempler la superbe fellation exécutée par Margot Stilley. Il suffit de cliquer sur : blowjob scene
Alors, à quand le DVD des meilleures scènes d’amour explicites, dans des films non pornographiques ?
En voilà une bonne idée…