A titre d’exemple voici deux extraits signés Musset et Apollinaire et une correspondance de George Sand.
Musset qui laissait percevoir dans La confession d'un enfant du siècle, une connaissance approfondie de la débauche, se libère totalement dans Gamiani :
« À voir ces deux femmes nues immobiles, soudées, pour ainsi dire, l’une à l’autre, on eût dit qu’il s’opérait entre elles une fusion mystérieuse, que leurs âmes se mêlaient en silence.
Elle se précipite ensuite à corps perdu, se redresse, retombe encore haletante, acharnée. Sa
Gamiani ou Deux Nuits d'Excès de Musset
George Sand : De la Mare au Diable au Subliminal…
Il faut lire entre les lignes pour comprendre la passion de George Sand pour Musset mais aussi pour d'autres hommes comme vous pourrez le lire sur le site qui est lié au nom de l'écrivaine.
” Je suis très émue de vous dire que j'ai bien compris l'autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit là une preuve que je puisse être aimée par vous. Je suis prête à vous montrer mon affection toute désintéressée et sans calcul, et si vous voulez me voir aussi vous dévoiler sans artifice mon âme toute nue, venez me faire une visite.
Pensez que la solitude où j'habite est bien longue, bien dure et souvent difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme grosse. Accourez donc vite et venez me la faire oublier par l'amour où je veux me mettre. “
De Guillaume Apollinaire on connaît Les onze mille verges bien sur mais sait-on comme le rappelle La Biographie qu'il eut une liaison avec Marie Laurencin rencontrée grâce à Picasso (souvenez-vous de la chanson L'Eté Indien : Tu ressemblais à une aquarelle de ….) ou qu'il fut blessé au cours de la guerre de 1914 ?
Le site officiel de Guillaume Apollinaire
« Retiens-toi, mon ami, dit-elle d’une voix encore tremblante de volupté, je sais encore quelque chose qui te fera plaisir sans me rendre enceinte.
Elle se retourna. J’avais maintenant son cul devant les yeux. Elle se pencha et prit mon vit
Le plaisir devint si grand que je me raidis tout entier. Elle enfonça mon vit dans sa bouche autant qu’il était possible. Ses parties les plus secrètes étaient devant mes yeux. J’empoignai ses cuisses et ma langue se plongea dans son cul. Je perdis les sens et déchargeai dans sa bouche. »
Les exploits d'un Jeune Dom Juan
Signalons enfin un site où l'on trouve d'excellentes plaidoiries en faveur de la littérature érotique, sous la plume d'un fin connaisseur : Maître Emmanuel Pierrat sur Second sexe
et le portail Livresse pour son Repertoire érotique
Nous aurons l'occasion de revenir sur d'autres auteurs, qui ont su parler d'amour et de passion en se servant de toutes les possibilités qu'offre notre belle langue ….