Synopsis :
Jimmy Maclaren et son ami Fletch profitent de leurs vacances dans la campagne anglaise, quand ils se retrouvent coincés dans un petit village reculé, où règne une terrible malédiction qui touche les femmes. Celles-ci se transforment toutes en vampires et rejoignent une secte de Vampires Lesbiennes. Jimmy et Fletch sont appelés à la rescousse par les hommes du village...
Critique :
Avant de découvrir ce film la semaine passée en projection presse, nous ne savions pas du tout, mais alors du tout à quoi nous attendre. Deux seuls points de références : un synopsis aussi improbable que potentiellement très fun et une affiche affichant clairement le coté parodique du sujet. Pour être tout à fait transparents, nous n’avions même pas regardé le trailer de peur d’être déçu avant même d’avoir commencé bref...
Bon, nous n’irons pas par quatre chemins : Lesbian Vampire Killers est comme son titre le laisse présumer un nanard assumé pour geeks de cinéma de genre. Alors il est évident que le film ne cherche pas à ratisser large ni à plaire à une large audience. Les avis seront presque à coup sûr désastreux mais il faut noter l’effort du réalisateur de produire ce véritable OVNI du mieux qu’il peut.
Malgré quelques gags et répliques assez bien trouvés, le film reste avant tout un nanar à regarder entre potes qui se veut proche de Shaun of the Dead sans en atteindre jamais sa richesse humoristique ni de finesse.
Au delà de l'amateurisme saisissant mais très sympathique du projet (des décors en carton, des éclairages artificiels, des SFX dignes d'une mauvaise série), on ne peut s'empêcher de se dire que l'on a été un tantinet trompé sur la marchandise. En effet, naïfs que nous sommes, nous nous préparions à voir quelque chose de gore, de grandguignolesque, d'érotique !
Quelque chose digne de ce titre ô combien aguicheur qu'est Lesbian Vampire Killers. Que nenni les amis ! Ici, seulement une grosse farce innocente gentillette et manquant réellement d'un parti pris quel qu'il soit.
Le script étant prévu pour durer à peu près 20 minutes, on tourne malheureusement en rond très rapidement pour sombrer dans le n'importe quoi le plus absolu, avec les moments de délires jouissifs que cela peut comprendre.
Bref, c'est con, potache et amateur, mais l'on ressort quand même de la salle avec le sourire et le plaisir coupable (d'où notre très généreux 2 étoiles) d'avoir admirer un vrai gros nanard au cinéma
A ranger aux cotés de 2001 Maniacs !
A lire également la critique de Cloneweb
Sortie officielle française : 22 juillet 2009
Plus d'infos sur ce film