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Hot, Proud & Has been

Publié le 29 juin 2009 par Vinsh

Il fait rêver, ce titre, je trouve.
Hot, Proud & Has been
Bon, alors cette gay praïde, bien ou bien ? Ouaich cousin ?
Ça devient d’un vulgaire, par ici ! Même pas moyen de tomber sur une introduction décente pour un billet rédigé avec conviction et génie juste après le premier café matinal. Il faut plutôt se fader une sortie un peu naze façon djeunz avant de dérouler un post un peu vide de sens. C’est un peu ça, le blogging futile, en fait…
Bref, sur ces entrefaites, c’est pas qu’on se fait chier mais un peu quand même. Alors la Marche des Fiertés LGBT 2009, ça a donné quoi, au final, tu n’en peux plus d’attendre et de me voir tourner en rond pendant quinze lignes avant d’en venir au fait ?
Bah c’était pas trop mal.
"C'est tout ?"
Nan, va, je vais te donner deux trois éléments d'info, comme ça tu pourras faire genre "j'y étais". Ou pas.
Si on résume l’affaire on a cru mourir de chaud pendant le défilé, et on a cru mourir de déshydratation pendant la night. Assez classique, et au final mieux que si on s’était farci une après-midi de flotte, tu me diras.
J’ai loupé Liza Minelli en tête de cortège : je t’avoue que je suis tellement déçu, du coup, que j’ai préféré chouiner hier après-midi devant le documentaire sur la vie de George Michael plutôt que sortir de chez moi profiter du cagnard. On se rattrape comme on peut.
Hot, Proud & Has been
J’ai gardé un relatif sérieux pendant toute la marche, en fait, au risque de passer pour un pisse-froid. Déjà, c’était la première fois que je marchais avec mon copain, ce qui met toujours une petite pression : en gros, l’égalité des droits pour laquelle on est supposés se battre, concrètement, elle se matérialisait à mes côtés. Mon côté réac’ a alors ressurgi, vraisemblablement, et j’ai joué au gentil couple posé. La vérité, le GG, de toute façon, je l’ai perdu une demi-douzaine de fois dans la foule, tant je m’obstinais à marcher droit alors que tous nos potes s’arrêtaient tous les 20 mètres : et vas-y que j’ai mal au pied, et vas-y que j’achète un coca, et vas-y que je prends les freaks en photo, et vas-y que je me rue sur le char de Gaylib pour choper une capote UMP… Ces petits sont très indisciplinés, au final. Ce qui m’amène à cette édifiante réflexion : c’est quand même pas pareil qu’à une manif’ de la CGT, la gay praïde. Mais c’est plus rigolo, aussi.
Bon, et pis j'avais chaud, aussi. Avoir trop chaud, ça me fait faire la gueule. L'été sera chaud, je vais devenir imbuvable. Fuis, maheureux ! Enfin, non, ne fuis pas : reviens juste te connecter à ce bloug une fois par jour histoire de préserver mes stats, mais ne lis plus, tu vas avoir envie de me baffer !
Ok, so what, et la suite, demandes-tu ? T'es maso, un peu, en fin de compte ? Bon, pour aujourd'hui, ça ira, je suis gentil, au fond, mais ça tu le sais. Ou alors tu me prends pour Nelly Olson. Bref.
Je passe la suite, et je me contente de signaler qu’il y avait Corona en invitée vedette des Follivores-Crazyvores (alors qu'on m'annonçait Ysa Ferrer, n'importe quoi l'autre).
Hot, Proud & Has been
Eh toi au fond de la salle, je t’ai entendu ricaner "bonjour le niveau de la vedettitude, l’autre" !
Nan mais attends, Corona, quand même. Enfin, Olga de Souza, de son vrai nom. Bon, j’avoue, elle avait pas trop d’actu (en tout cas, je l’ai pas entendue chanter le moindre nouveau sinegueule) : elle s’est contentée de nous faire un best of de ses tubes de 1994. Mais contrairement à Cindy Sander l’année dernière, du coup, elle a pu chanter quatre chansons, elle, vu qu'elle a au moins cinq daubes eurodance à son actif.
Je tiens à signaler au passage qu’elle a encore plutôt la pêche et que son lifting est assez réussi. J’ai juste été un peu désolé pour elle quand les organisateurs lui ont donné des goodies Havana Club à balancer au public. Ça faisait un peu animatrice de supermarché, quoi. Et du coup, ça mettait une ambiance "Corona fait un ménage", un peu cheap. Tu me diras, c'est un peu l'idée de base de la présence de Corona... Bon, et pis je suis content parce que j'ai chopé un chapeau moche Havana Club au passage.
Oui, des fois, je suis beauf, moi aussi.
Mais bon, this is the rythm of the night, quand même. Et dans une salle où il devait faire quelque chose comme 45°C, c’était déjà pas mal pour cette bonne vieille Corona de nous coller l’ambiance sans se casser le col du fémur, hein.


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