Traitement : Portraiture (peau) et balance des couleurs (yeux).
Avec tous ces billets sur la photo, les voitures de sport et mes différentes activités, ce blog commençait à manquer cruellement de légèreté
NightAngel : Salut Paris,
Paris-Upskirt : ola !
Night : Tu réalises, avec ton camescope, des vidéos de upskirt. Pourrais-tu succinctement te présenter et nous dire brièvement de quoi il s’agit pour ceux qui ne connaîtraient pas ?
Paris : J’ai pris le doux surnom de Paris-Upskirt. Et comme le nom l’indique, je fais de l’upskirt à Paris. L’upskirt, c’est le fait de filmer sous les jupes des filles sans qu’elles le sachent : c’est donc classé dans la catégorie voyeur. J’ai la trentaine et travaille par ailleurs dans la vidéo.
Night : Initialement il me semble que ce sont les photographes qui faisaient du upskirt. En ce qui te concerne, quel matériel tu utilises et quel matériel tu conseillerais ?
Paris : J’ai un camescope Panasonic mini-DV qui a déjà 3 ans. A l’époque c’était honorable, pratique, et encore aujourd’hui le choix peut rester d’actualité puisque ces camescopes coûtent moins chers que ceux à mémoire flash et à disque dur. Mais je sais que le prochain ne sera pas un Panasonic comme le mien mais un Canon ou un Sony, qui restent les deux références en matière de vidéo. Celui qui veut faire de l’upskirt et possède 400 euros peut déjà se trouver quelque chose de potable, même si la sensibilité à la lumière, la balance des blancs et le contraste automatique augmentent en qualité avec le prix et qu’il faut chercher dans la barre de 800€ et au delà pour bien voir dessous. L’importance de la stabilisation optique et du diamètre de l’optique sont aussi essentiels. Je n’ai pas de nom précis, je suis comme tout le monde, je compare sur les webzines spécialisés. Un dernier point, c’est que le choix se fait en fonction de son ordinateur, ne prenez pas du matériel HD si votre ordi peine déjà et que vous ne souhaitez pas investir : la HD ça pèse grave !
Night : Quelque chose de particulier par rapport au zoom ?
Paris : Le zoom est primordial, il détermine le type d’upskirt que je fais. J’ai un 10x (optique) ce qui est peu. Le « sitting upskirt » (fait de filmer les femmes assises sur les marches et qui montrent leur culottes sans le savoir) n’est possible qu’avec un bon zoom ou en se rapprochant, ce qui la plupart du temps est téméraire voire impossible. Oubliez le zoom numérique : c’est nul !
Night : A quelle fréquence et dans quelle zone géographique réalises-tu principalement tes vidéos ?
Paris : J’ai une fréquence complètement irrégulière. Suivant mes disponibilités personnelles, la météo bien sûr, l’alibi auprès des proches, etc. Il y a 2 ans, je parcourais tout Paris, à la recherche des bons spots. Finalement j’ai réduit l’amplitude car je n’ai plus le temps. C’est principalement autour de Montmartre que je vais, et près de mon boulot à Opéra. Je filme également avec mon téléphone, que j’avais choisi parce qu’il filme en AVI format 640*480. C’est très pratique les smartphones, je ne loupe pas l’immanquable, si la lumière est suffisante et le sujet ne bouge pas trop. Quand le soleil est au beau fixe, je filme une à deux fois par semaine, j’accumule des rushs que je dois ensuite monter pour faire de la place : c’est très long.
Night : Quelle que soit la région, quels sont les lieux les plus propices à ton activité ?
Paris : J’ai deux cibles privillégiées : les touristes et les bourgeoises. Les sites sont donc les sites touristiques et les galeries marchandes ou magasins fashion voire de luxe, et par extension les quartiers et métros aux alentours. Les parcs peuvent être de bons plans (les femmes d’affaires qui déjeunent sur la pelouse). J’évite les Fnac et surtout les hypermarchés (c’est en périphérie donc pas de bourgeoise ni touriste) qui sont drastiquement surveillés.
Night : Pause coca!
Traitement : Photoshop (détourage), Silver Efex Pro (N&B Soft Skin) et Color Efex Pro (Glamour Glow).
Paris : Tu torches la bouteille là ?
Night : Oué mais non ! Et te fais-tu souvent remarquer par tes « victimes » et as-tu déjà eu de vives réactions par rapport à ça ?
Paris : Je me suis déjà fais remarquer par mes victimes, très souvent même. Le plus souvent je sens le vent tourner et m’éloigne avant qu’elles se retournent brusquement. Ca se sent, l’allure devient irrégulière, elle regarde dans les reflets de vitrines, etc. C’est généralement le moment où je change de trottoir, avec un regard dans le flou. Si je le peux, je fais un dernier plan d’ensemble mais la plupart du temps, elles ne se rendent compte de rien.
Night : On remarque que tu as une certaine maîtrise du sujet, tu fais ça depuis combien de temps et comment la pratique de l’upskirt t’es venue ?
Paris : Depuis 6 ou 7 ans, mais ça a commencé avec la photo. A l’époque j’hallucinais sur la taille des jupes des femmes en tailleur sur la ligne 1 tous le matins. Je me rinçais l’oeil et cherchais dans tout le métro qui était la starlette du jour, puis j’ai eu l’idée d’immortaliser ça. Mais ça ne donnait pas grand chose avec les petits jetables Kodak dont je tamisais le flash. A mon premier appareil photo possèdant un mode vidéo, j’ai su que ça me correspondait mieux. Je m’entrainais en filmant sous les jupes dans les escalators de la gare Montparnasse, j’y passais des heures pour des résultats minables. Les vrais résultats furent avec le bagcam. J’avais d’abord posé mon téléphone vidéo dans le panier de course au supermarché mais il fallait tout le temps caler le téléphone entre 2 boites de céréales et un paquet de choco ; le téléphone glissait beaucoup. Malgré ça c’était plus concluant. Le bagcam qui au début n’était qu’un sac banane qui tanguait de partout ne me donnait rien de bon. Je n’ai jamais compris le principe du sac en bandoulière. Il n’y a pas vraiment de centre de gravité puisque ça n’est pas assez lourd. Mettre un bottin ou une pierre résout le problème mais porter ça à bout de bras, bonjour ! Alors j’ai bricolé une mallette noire, discrète, avec un trou au bon endroit pour l’objectif du téléphone-vidéo. C’était un peu galère pour démarrer-stopper, mais c’était maniable et facilement rétractable.
Night : En parlant de tes « victimes », sont-elles toutes des inconnues ou est-ce qu’il t’arrive parfois de filmer des personnes de ton entourage (que ce soit à leur insu ou de leur plein gré) ?
Paris : J’ai déjà filmé une copine à son insu, un peu naïve et toujours court-vêtue. Mais je n’ai pas récidivé, trop peur de me faire griller.
Night : Bien que le « upskirt » puisse se traduire par « sous les jupes », est-ce qu’il t’arrive (comme beaucoup d’autres le font) de filmer d’autres parties du corps ?
Paris : Etant assez hardi, je filme aussi les décolletés (downblouse) quand je juge que ça le mérite (seins énormes, sans soutien-gorge, transparence) mais ça demande plus de boulot de floutage par la suite.
Night : Ton entourage est-il au courant de ton activité ou restes-tu plutôt discret à ce sujet ?
Paris : Ma copine ignore tout de mon activité et il en va de même pour mon entourage. Elle pourrait s’en douter mais je suis plutot précautionneux de ce coté là.
Night : Peux-tu nous communiquer des liens de sites où l’on peut retrouver tes vidéos ?
Paris : Mes vidéos se trouvent sur DailyMotion, sur EatLime et sur YouTube. Sur YouTube on peut dire que c’est mort, la censure est quasi-instantanée (pourtant je floute les visages). L’intéret d’EatLime est triple :
- upload 50 fois plus rapide : j’ai effectué des essais pour comparer les temps d’upload et c’est hallucinant le temps que je gagne avec EatLime. Je comprend même pas pourquoi ils sont les seuls à faire ça,
- vidéo pas trop compressée (sans être en haute définition),
- pas de service de flicage (pour l’instant) : des centaines d’épisodes de mangas y sont dispo.
Par contre, EatLime a quelques bugs ; par exemple, je ne peux uploader une vidéo qu’avec Internet Explorer. J’ai également essayé d’autres services, jumpcut est comme vimeo, crackle était super mais n’est dispo que pour les USA maintenant, quant à motionbox et viddler, ils m’ont tout effacé.
Night : Tu disposes peut être d’un site internet ou d’une adresse mail à laquelle on peut te joindre ?
Paris : Je n’ai pas de site actuellement, juste une adresse mail : parisupskirt@gmail.com.
Night : As-tu d’autres passions ou centres d’intérêt ?
Paris : Le cinéma (d’où certainement le fait que j’aimerai mettre en scène des fesses) et d’autres choses absolument pas sexuelles. Et dans le domaine sexuel, les exhibitions en public me fascinent, du moment que les filles sont jolies.
Night : Parmi tes vidéos, laquelle est ta préférée et pourquoi ?
Paris : « Long Upskirt », la poursuite intégrale de deux touristes espagnoles pendant plusieurs heures sans jamais qu’elles ne me remarquent tellement elles étaient candides. Un aperçu ?
Night : Je te laisse la parole si tu souhaites t’exprimer librement…
Paris : Une anecdote… hier encore, j’étais à Montmartre… Du monde de partout, une chaleur écrasante. Arrivé en haut de la première marche, je remarque un couple, et plus précisément la femme qui remet ses souliers. Blonde décolorée, la cinquantaine bien conservée, elle portait sa mini-jupe noire et pendant qu’elle écartait les jambes j’ai pu voir son entre-jambe… PAS DE CULOTTE !!! Pour ceux qui ne seraient pas au courant, j’ai rarement croisé des femmes sans culotte, mais le fait de chercher plus souvent finit toujours par payer et, même si je n’ai pas pu la filmer, ça restera un très beau souvenir (et une chasse ratée).
Une autre anecdote ? Le fait de justement diffuser attire forcement les couples libertins, certains me suivent et m’encouragent. Et même si les propositions de rendez-vous pour que je les filme capotent régulièrement, je vais tout de même en rencontrer un dans la semaine. J’aurais alors l’occasion de réaliser un sorte de petit film érotique dans l’esprit de ceci ou de cela (en moins « biatch de Californie » tout de même).
Sinon, les deux sites que je consulte régulièrement sont voyeurweb.com et asredas.com.
Night : Merci à toi et bonne journée !
Quelques vidéos filmées par Paris-Upskirt…