Magazine Culture
10 stars font une exposition sur les "icônes gays et lesbiennes" à Londres
Publié le 15 juillet 2009 par Veryfriendly
Qu'est-ce qu'une icône gay ? La question n'est pas vraiment posée par l'exposition «Gay Icons» qui se tiendra cet été à la National Portrait Gallery de Londres.
Un panel de dix «experts», parmi lesquels Elton John et la tenniswoman Billie Jean King a été sollicité pour choisir ses "icônes", avec un côté plus politique que glamour du mot "icône". Pas de Beyoncé, de Madonna ou de Judy Garland (NDLR : dont la mort déclencha Stonewall, la première ga-pride..) donc, mais quelques surprises...
L'écrivain Sandy Toksvig, qui préside le panel, pense que les visiteurs seront «terriblement surpris» par la sélection, et souligne que les portraits choisis sont ceux de «personnalités qui ont eu à se battre du fait de leur sexualité».
Sandi Toksvig a, entre autres choisi une peintre française du XIXe siècle, Rosa Bonheur, qui a vécu cinquante ans avec la même femme. Célèbre en son temps, elle avait été présentée à la reine Victoria, qui appréciait beaucoup son travail. Mais n'était manifestement pas au courant de ses moeurs.
L'écrivain Allan Holling a retenu Joe Dallesandro, acteur fétiche d'Andy Warhol, et le poète victorien Gerard Manley Hopkins, célèbre pour ses poèmes homoérotiques.
Billie Jean King a sélectionné la tenniswoman Althea Gibson, première noire a gagner un tournoi du grand Chelem, et Nelson Mandela, qui est «l'icône de tous, gay ou hétéro», terriblement friendly donc...
Elton John a quand à lui choisi deux hétéros ! Son parolier Bernie Taupin d'abord, et le violoncelliste Mstislav Rostropovich.
Chris Smith enfin, premier politicien britannique ouvertement gay, a retenu la femme de lettres et féministe Virginia Woolf, ainsi que Alan Turing, mathématicien britannique père des ordinateurs, qui a fini par se suicider après avoir été persécuté à cause de son homosexualité.
Un panel de dix «experts», parmi lesquels Elton John et la tenniswoman Billie Jean King a été sollicité pour choisir ses "icônes", avec un côté plus politique que glamour du mot "icône". Pas de Beyoncé, de Madonna ou de Judy Garland (NDLR : dont la mort déclencha Stonewall, la première ga-pride..) donc, mais quelques surprises...
L'écrivain Sandy Toksvig, qui préside le panel, pense que les visiteurs seront «terriblement surpris» par la sélection, et souligne que les portraits choisis sont ceux de «personnalités qui ont eu à se battre du fait de leur sexualité».
Sandi Toksvig a, entre autres choisi une peintre française du XIXe siècle, Rosa Bonheur, qui a vécu cinquante ans avec la même femme. Célèbre en son temps, elle avait été présentée à la reine Victoria, qui appréciait beaucoup son travail. Mais n'était manifestement pas au courant de ses moeurs.
L'écrivain Allan Holling a retenu Joe Dallesandro, acteur fétiche d'Andy Warhol, et le poète victorien Gerard Manley Hopkins, célèbre pour ses poèmes homoérotiques.
Billie Jean King a sélectionné la tenniswoman Althea Gibson, première noire a gagner un tournoi du grand Chelem, et Nelson Mandela, qui est «l'icône de tous, gay ou hétéro», terriblement friendly donc...
Elton John a quand à lui choisi deux hétéros ! Son parolier Bernie Taupin d'abord, et le violoncelliste Mstislav Rostropovich.
Chris Smith enfin, premier politicien britannique ouvertement gay, a retenu la femme de lettres et féministe Virginia Woolf, ainsi que Alan Turing, mathématicien britannique père des ordinateurs, qui a fini par se suicider après avoir été persécuté à cause de son homosexualité.
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