La petite histoire du vibromasseur : dildo, godemiché, olisbos...

Publié le 19 juillet 2009 par Veryfriendly
Olisbos, dildo, gode, godemiché, godemichet, bainfaiteur, consolateur, parapilla…Tous ces noms pour le même objet. On en trouve de tout temps et de toutes matières, cuir, bois, métal ivoire, ébonite, bakélite, latex…Les cultes anciens vénéraient des olisbos dont les femmes, prêtresse ou fidèle, se servaient lors de cérémonies. Les Grecques appréciaient particulièrement les olibos fabriqués à Milet, en Asie Mineure. Ces ustensiles étaient taillés dans le bois, gainés de cuir, ou encore de cuir rembourré de laine. Le cuir avant usage était oint et frotté d’huile d’olive afin de présenter une surface adoucie.

Chronologie d'une découverte:

XVIe siècle
Mateo Renaldo Columbus (1516-1559), Professeur d’anatomie à l’université de Padoue, est le premier à vérifier scientifiquement l'existence de l'orgasme féminin.
Il décrit un petit organe érectile situé au niveau de la vulve, auquel il donne le nom de clitoris, nom qui vient du grec « kleitoris » et signifie « monticule ».

XVIIe siècle
Apparition en Occident des marchands de godemiché. Il était possible de se faire confectionner des modèles sur mesure par des artisans spécialisés.

XIXe siècle
Le massage clitoridien, ou thérapie par l’orgasme, est utilisé comme traitement de l’hystérie.
La morale ne fait pas d’obstacle à ce traitement puisqu’à l’époque, la jouissance clitoridienne n’est pas reconnue à la femme.
Au dire des médecins, il faut compter 1 heure pour amener une patiente au paroxysme, temps trop important pour les thérapeutes.

1869
Le tout premier vibrateur apparaît. Inventé par George Taylor, c’est un appareil à vapeur assez encombrant.
Un vibrateur manuel mécanisé, beaucoup plus commode, fait également son apparition : Une manivelle fait tourner un disque légèrement décentré, ce qui permet la production de vibrations sur une tige caoutchoutée.