«Nous avions renoncé à cette rencontre, non pas par homophobie, comme il nous l'est reproché, mais tout simplement parce que le nom de ce club ne nous semblait pas refléter notre vision du sport, qui est pour nous exempte de toute revendication communautariste, ethnique ou religieuse, ou liée à une quelconque orientation sexuelle», se sont-ils défendus dans le communiqué, suite à la polémique créée par cette affaire.
«C'est un malentendu», a pour sa part insisté Zahir Belgharbi, un dirigeant du club pointé du doigt. Les joueurs de Créteil sont «une bande de potes de quartiers, pas tous musulmans, qui n'ont pas compris ce qui leur arrivait et qui ont été dépassés par la situation, a, elle, ajouté leur avocate Bénédicte Puybasset. Ça a pris des proportions délirantes !» Initialement prévue le 4 octobre, la rencontre pourrait être reprogrammée au vu des derniers éléments. D'autant qu'un rendez-vous est convenu mardi en présence des différentes parties, au siège de la Commission Football loisirs (CFL). A moins que la CFL en décide autrement et choisisse de sanctionner le fautif. Dans ce cas-là, la décision pourra aller «du simple rappel à l'ordre à l'exclusion du Championnat».
Via AFP