Une étude menée à l’Université d’Arizona montre que penser au sexe pourrait bien influencer les comportements des hommes face à l’argent. Pour les besoins des recherches, des étudiants volontaires ont été divisés en deux groupes. Au premier, on a montré des photos de femmes ; chaque étudiant devait choisir celle qu’il trouvait la plus attirante et décrire ensuite le rendez-vous idéal. Au second groupe, on a montré des photos de rues ; chacun devait ensuite décrire les conditions météo idéales pour s’y promener. En deuxième partie du test, chacun des volontaires s’est vu attribuer de manière fictive une somme d’argent équivalente à quelques milliers de dollars. À la question « combien dépenseriez-vous en produits de luxe et combien économiseriez-vous ? », la différence s’est révélée flagrante : le premier groupe, celui à qui on avait montré des photos de femmes, a dépensé plus que le second. A une autre question, « si vous aviez plusieurs heures de temps libre supplémentaire chaque semaine, combien en consacreriez-vous au bénévolat ? », les réponses ont été sensiblement les mêmes pour les deux groupes.
Même étude, mais avec des volontaires de sexe féminin désormais. Pour elles, les résultats sont inversés, puisque les volontés de dépenses n’ont pas changé selon le groupe considérés alors que la volonté de faire don de son temps à des activités bénévoles était bien plus élevé pour le groupe à qui on a montré des photos d’hommes.
Faut-il être sexuellement satisfait, ou du moins le croire, pour être généreux ?