Il y a quelques jours, j'ai croisé Arnaud sur la page facebook qu'il avait créée sur le thème de la fessée érotique. Facebook l'a censurée depuis et Arnaud a finalement créé un site : L'art de la fessée érotique. Par la même occasion, Arnaud a accepté de définir pour notre section "paroles ouvertes" ce qu'est pour lui la fessée érotique et pourquoi il la considère comme un art...
Pourquoi la fessée érotique, et pourquoi parler d’un art ?
"Il s’agit de bien distinguer la fessée érotique, qui est un rapport sensuel dont le but est de conduire au plaisir ceux qui s’y adonnent, de tous autres types de fessées administrées dans le but de punir. Dans la fessée érotique peut intervenir un jeu de punition, mais cela n’est pas obligatoire du tout. Le but de la fessée érotique est de conduire au plus grand plaisir, à l’orgasme, celle qui livre cette partie si précieuse de son anatomie. Pour ce faire il faut apprêter un subtil cocktail de fermeté et douceur, violence et tendresse, douleur et volupté – un peu de douleur pour beaucoup de voluptés -. Un savant dosage qu’il faut savoir varier selon chaque partenaire. La fessée érotique peut-être comparée au piment : ça peut brûler la bouche mais le goût est voluptueux et ça libère des endorphines qui induisent un sentiment de relaxation.
La fessée érotique est paradoxale. Alors que celle qui reçoit se trouve en situation d’abandon total, celui qui donne a les pleins pouvoirs… à première vue en tous cas. Car dans cette suprématie apparente, le « fesseur » doit afficher la plus grande maîtrise de soi, sentir les moindres réactions de la partenaire qui se livre à lui, deviner ses désirs secrets, parfois les anticiper tout en sachant «jusqu’où il peut aller». C’est alors que la fessée érotique devient un art et c’est seulement ainsi que l’on peut conduire la complice à une jouissance étonnante et particulière.
Enfin la fessée est également un art car elle est peut être vue comme un hommage et une ode à cette pure merveille qu’est le derrière féminin.
Sexe à part (et encore on pourrait dire qu’il est le prolongement des fesses), il n’y a aucune partie du corps qui exprime autant la beauté et le mystère de la féminité.
La fessée érotique devient alors un applaudissement devant le merveilleux spectacle de ces monts qui se bombent, ces vallées qui convergent en une unique et mystérieuse crevasse… Exactement comme à la fin d’un concert lorsqu’on bat des mains à tout rompre pour exprimer son émotion."
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Arnaud a écrit plusieurs textes pour expliquer la fessée érotique mais aussi la raconter. Il partage son expérience dans une rubrique intitulée "confessions". Avec l'autorisation d'Arnaud, nous reproduisons ici un de ses récits, intitulé "Première fessée orgasmique" :
"Cela faisait quelque temps que j'avais remarqué que pas mal de femmes étaient excitées lorsque je claquais leur derrière d'une certaine façon, mais je n'avais pas la moindre soupçon que cela pouvait les conduire jusqu'à l'orgasme. Je l'avais souvent pratiqué cela avec Linda, en prélude à des rapports sexuels plus classiques. Jusqu'à cette chaude soirée d'été...
Après avoir bu quelques verres, nous nous sommes tendrement enlacés et, naturellement, elle s'est retrouvée couchée sur mes genoux. Je me suis mis à caresser sa croupe lentement, doucement. C'était d'autant plus voluptueux qu'elle portait des pantalons en cuir extrêmement moulants. Ce n'est qu'après un long moment que je lui ai donné ma première et très douce claque. Puis j'ai augmenté l'intensité légèrement, progressivement. La sentant bien excitée, je me suis enfin décidé à dénuder son derrière, en baissant pantalon et culotte d'un coup. Je pouvais contempler maintenant ses fesses nues et perlées de sueur. En plongeant ma main dans son entrejambe, j'ai rapidement découvert qu'il ruisselait d'un autre liquide. Je l'ai agrippée ainsi et lui ai fait tournoyer son bassin, d'abord lentement, puis en accélérant progressivement mais inexorablement le rythme. Puis soudain je l'ai relâchée complètement. Elle se mit à se cabrer, à serrer les fesses, devinant ce qui allait suivre. Mais j'ai attendu à dessin. Je lui ai caressé les cheveux, les cuisses, sentant son excitation augmenter par l'attente. Ce n'est que quand je l'ai sentie bien à point que je me suis mis à la fesser, sans retenue, sans relâche, encouragé par ses gémissements...
Et tout à coup elle a lâché un cri, un hurlement devrais-je dire, son joli corps se tordant dans tous les sens, jusqu'à tomber sur le sol. En la voyant ainsi par terre complètement inerte, une inquiétude me gagne soudain. Je me baisse pour lui demander si elle va bien. Elle me répond avec une suavité que je n'oublierais jamais : Oh oui, je vais très bien !"