'Le Tango - La Boite à Frissons', le club culte à Paris fête ses 13 ans : interview de Mme Hervé !

Publié le 05 mars 2010 par Veryfriendly
- Comment est née "La Boite à Frissons" ?

Entre 1995 et 1997 j’ai acquis une bonne expérience d’organisateur de soirées au sein de l’association Les Gais Musette. Or j’avais remarqué que la discothèque Le Tango vivotait. J’ai donc proposé à sa propriétaire, Nicole, d’en reprendre l’animation. J’ai appelé mes soirées « Le bal gay et lesbien de la Boîte à Frissons ». (La Boîte à Frissons est le terme employé par les accordéonistes des années 30 pour désigner l’accordéon, qui est mon instrument de musique fétiche.) Nous avons donc démarré en septembre 1997, dans la quasi confidentialité !

- Pour ceux qui ne connaissent pas, pourquoi est-ce un endroit un peu différent ?

Dès le départ nos choix ont été décalés par rapport aux autres boîtes : pas de techno, un parti pris variétoche, une part belle à la francophonie, mais surtout un style d’accueil très convivial, pas du tout parisien, pas de carré VIP, tout le monde paye son entrée… Ajoutons une vraie écoute des envies du monde LGBT : le dimanche on accueille les associations, et j’ai toujours été très ouvert aux suggestions des clients. Nous avons aussi une vraie programmation de soirées spéciales, que nous préparons avec les fans clubs, durant lesquelles il y a un spectacle. Cela entretient notre réputation de boîte où il se passe toujours quelque chose et où l’on ne s’ennuie pas !