Magazine Gay
Sur France Inter ce dimanche, soir d'élection, le sujet en discussion était le cas de Hank Skinner, condamné à mort au Texas, menacé d'être exécuté mercredi alors qu'il réclame des tests ADN pour prouver son innocence. Contre toute attente, Robert Ménard a saisi l'occasion pour reprocher aux commentateurs d'en « profiter pour nous fourguer le problème de la peine de mort ».
L'ancien président de RSF a d'abord mis en garde sur les informations sur l'affaire Skinner : « Attention, est-ce qu'on n'a pas une vision partielle, sinon partiale ? »
Robert Ménard fait ensuite son « coming out » en défense de la peine de mort dans certains cas, comme celui du pédophile infanticide Marc Dutroux : « Etre partisan de la peine de mort, ça ne fait pas de vous un monstre qui serait lui même exclu de l'humanité bien pensante, convenable. Je pense que sur un certain nombre d'affaires, comme celle de Dutroux, je ne suis pas sûr que je mettrait beaucoup d'énergie [pour éviter] qu'à Dutroux on coupe le cou. »
A un autre intervenant qui s'étonne de le voir s'exprimer en faveur de la peine de mort, Robert Ménard répond : « La peine de mort, ça n'est pas un problème. »
Extrait de l'émission « C'est demain la veille », animée par Pierre Weill sur Rue89 ici
Robert Ménard a quitté ses responsabilités à la tête de RSF en septembre 2008, pour s'installer dans l'émirat du Qatar et créer un centre de défense des journalistes, qu'il quittera un an plus tard sur un constat d'échec. Il reprendra la tête de la revue Média, créée à l'époque de son long « règne » à RSF, mais qui prend aujourd'hui son autonomie par rapport à l'organisation désormais dirigée par Jean-François Julliard.
Mais à côté de son rôle en faveur des droits de l'homme, Robert Ménard est un conservateur sur les questions de société. Il avait déjà fait une sortie remarquée pour justifier le recours à la torture lors d'une émission de France Culture. Et, plus récemment, il a choqué en déclarant qu'il ne souhaitait pas que ses enfants deviennent gays. Il s'en était ensuite expliqué sur son blog : " Dans une société comme la nôtre, il est en effet plus facile d'être hétérosexuel que gay. Soucieux de mes enfants, je ne leur souhaite donc rien qui puisse rendre leur vie plus difficile".
Il s'était lui-même décrit à l'occasion comme « le beauf absolu ».
Source : Rue89
L'ancien président de RSF a d'abord mis en garde sur les informations sur l'affaire Skinner : « Attention, est-ce qu'on n'a pas une vision partielle, sinon partiale ? »
Robert Ménard fait ensuite son « coming out » en défense de la peine de mort dans certains cas, comme celui du pédophile infanticide Marc Dutroux : « Etre partisan de la peine de mort, ça ne fait pas de vous un monstre qui serait lui même exclu de l'humanité bien pensante, convenable. Je pense que sur un certain nombre d'affaires, comme celle de Dutroux, je ne suis pas sûr que je mettrait beaucoup d'énergie [pour éviter] qu'à Dutroux on coupe le cou. »
A un autre intervenant qui s'étonne de le voir s'exprimer en faveur de la peine de mort, Robert Ménard répond : « La peine de mort, ça n'est pas un problème. »
Extrait de l'émission « C'est demain la veille », animée par Pierre Weill sur Rue89 ici
Robert Ménard a quitté ses responsabilités à la tête de RSF en septembre 2008, pour s'installer dans l'émirat du Qatar et créer un centre de défense des journalistes, qu'il quittera un an plus tard sur un constat d'échec. Il reprendra la tête de la revue Média, créée à l'époque de son long « règne » à RSF, mais qui prend aujourd'hui son autonomie par rapport à l'organisation désormais dirigée par Jean-François Julliard.
Mais à côté de son rôle en faveur des droits de l'homme, Robert Ménard est un conservateur sur les questions de société. Il avait déjà fait une sortie remarquée pour justifier le recours à la torture lors d'une émission de France Culture. Et, plus récemment, il a choqué en déclarant qu'il ne souhaitait pas que ses enfants deviennent gays. Il s'en était ensuite expliqué sur son blog : " Dans une société comme la nôtre, il est en effet plus facile d'être hétérosexuel que gay. Soucieux de mes enfants, je ne leur souhaite donc rien qui puisse rendre leur vie plus difficile".
Il s'était lui-même décrit à l'occasion comme « le beauf absolu ».
Source : Rue89
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