Cineffable, c'est une fenêtre grande ouverte sur le cinéma lesbien et féministe, les 17 et 18 avril prochains 2010.
Le but est de dépoussiérer les idées reçues et les autres clichés tenaces concernant les femmes en général et les lesbiennes en particulier.
Au programme : cinq séances à destination d’un public mixte, réparties sur un week-end.
En ouverture, paroles et images de celles et ceux qui luttent au quotidien pour vivre leur orientation au grand jour. Une traversée de l’Afrique, un continent où l’homosexualité constitue toujours dans la plupart des pays un motif de condamnation pénale, et de manière récurrente un prétexte à l’usage de méthodes répressives violentes et barbares. Un autre visage de l’exclusion, tout aussi haïssable, se dessine au fil des confessions de Pauline, jeune fille condamnée à fuir pour échapper à l’opprobre. (SAMEDI 14H30). Football et basket féminins seront à l’honneur dans la séance "Hors Jeu" avec les films Colpi di testa et Training Rules. Trop de personnes continuent de penser que la meilleure place pour une femme, qui plus est une lesbienne, sur un terrain de sports est au choix sur le banc de touche ou dans les gradins. Quelles justifications à un tel état d’esprit ? Nous tenterons d’analyser et de comprendre les origines et les raisons de ces discriminations, encore très présentes dans le milieu sportif. En présence de :
• Chriss Lag, ex-présidente du CGPIF (Comité Gay Paris Ile-de-France) et journaliste à la Dixième Muse
• Maria, vice-présidente de la FSGL (Fédération Sportive Gaie et Lesbienne, ex CGPIF), chargée des relations avec les régions
• Nicole Abar, fondatrice de l’association "Liberté aux joueuses" et ancienne entraîneuse de l’équipe féminine de football du Plessis-Robinson
• SOS Homophobie (sous réserve) (SAMEDI 17H00).
Détente assurée, samedi soir, où vous pourrez vous délecter de notre détonant cocktail de courts-métrages. Le nec plus ultra du festival d’octobre 2009. Un concentré d’humour issu des quatre coins du monde. À ne pas manquer ! (SAMEDI 20H).
Rétrospective européenne sur la question de l’homoparentalité, de 1997, année d’apparition de ce néologisme, jusqu’à aujourd’hui. Pour étayer cet état des lieux, trois films clés : Child of Mine, évocation des problématiques juridiques liées à l’absence de statut des co-parent(e)s, Nos parents sont gays et c’est pas triste, l’occasion d’écouter des adolescents issus ou vivant au sein de familles homoparentales et, pour finir, Homo Baby Boom, recueil de témoignages décrivant les avancées politiques et sociales réalisées en Espagne ces dernières années et qui en font désormais un des pays les plus progressistes sur les droits accordés aux personnes homosexuelles. Séance suivie d’une discussion en présence de Martine Gross, chercheuse en sciences sociales au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et présidente d’honneur de l’Association des Parents Gays et Lesbiens. (DIMANCHE 13h).
Cette session printanière s’achèvera avec un documentaire récompensé dans de nombreux festivals internationaux, retraçant Le voyage de Nadia, jeune femme mariée de force à l’adolescence qui retrouve son pays, ses racines, et tente de savoir si ces coutumes archaïques subsistent ou tendent à disparaître. Un traitement remarquable de ce sujet, souvent ignoré, et néanmoins tellement d’actualité. (DIMANCHE 16H00).