07/04/2010 à 22h30 - mis à jour le 07/04/2010 à 22h45 | vues | réactions
Dix ans après L'homme est une femme comme les autres, Simon Eskenazy est devenu un grand interprète de musique traditionnelle juive.
Il voit successivement débarquer sa mère envahissante, son ex-femme, son fils de 10 ans qu'il n'a jamais vu, et Naïm, un jeune travesti musulman qui va changer sa vie...
Autour d'Antoine de Caunes, deux personnages amènent vraiment de la vie. Judith Magre d'abord, toujours aussi primesautière et lumineuse. Elle a une vraie présence. Mais c'est surtout Mehdi Dehbi qui, dans le rôle du travesti Naïm, apporte une vraie épaisseur. Tour à tour fantasque et romantique, capricieux et autoritaire, mais toujours déterminé, il réussit à nous troubler autant qu'à nous amuser et à nous émouvoir. Un très, très beau rôle. Evidemment, il y a aussi Elsa Zylberstein. Chacune de ses (trop rares) scènes est superbement interprétée.